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Y a plus
d'saison
pour la dépression

Article paru dans le journal nº 16

Les vacances sont finies et, comme chaque année, c'est un peu déprimant... surtout quand vos amis profitent de ces jours calmes pour vous narguer du bord de leur piscine avec vue sur le Palais des Papes. Mais cette année, ils n'appellent pas. Partout où il aurait dû faire beau, il a plu, les vacanciers courbent l'échine... et les amis ne la ramènent pas. On espère qu'à Noël, ce sera mieux, mais on est un peu déçu quand même.

La petite déprime est dans l'air du pays, alimentée par la crise, le chômage et les affrontements de toutes sortes, mais aussi par le manque de soleil et de chaleur. Généralement on est dans cet état entre septembre et octobre. C'est d'ailleurs une maladie parfaitement répertoriée sous divers noms : le trouble affectif saisonnier (TAS), le désordre affectif saisonnier (DAS), le trouble de l'humeur, la dépression légère... Appelez ça comme vous voulez, mais cette année, cela va commencer fin août et je me demande ce que cela va donner dans un mois...

Vous allez donc sans doute entendre dans les prochaines semaines des gens autour de vous qui vont vous dire qu'ils envisagent de prendre des médicaments pour ne pas sombrer, " Mais un truc léger " préciseront-ils peut-être. Si j'écris cet éditorial, c'est que je voudrais que vous leur disiez qu'il n'y a pas de "truc léger" dans ce domaine. C'est important.

Il y a une bonne dizaine de médicaments sur ce marché que pourrait leur prescrire leur médecin. Dans l'immense majorité des cas, ce sera des benzodiazépines (anxiolytiques) ou des sels de lithium (régulateurs d'humeur), plus rarement des inhibiteurs de recapture (antidépresseurs). Il y a quelques molécules annexes, mais c'est kif-kif. On aura beau leur dire que celui-ci n'est pas trop dosé, que celui-là est "léger", il faut que vous leur expliquiez que les premiers provoquent une addiction, les seconds, des tremblements, des troubles de l'équilibre, des nausées. Les derniers facilitent le suicide et le passage à l'acte. Bravo.

Dites-leur aussi que s'ils passent de l'un à l'autre, sans méfiance, ils courent vers une vie de drogués, inexplicablement fatigués et qu'ils faudra qu'ils se désintoxiquent... et que ce sera dur et long.

Dites-leur enfin qu'il y a des tas de solutions en médecine naturelle et qu'ils trouveront bien comment retrouver leur énergie : le griffonia simplicifolia, le millepertuis, le magnésium... peu importe. Le Yoga, la luxthérapie, l'ho'oponopono que sais-je ? Nous en avons déjà parlé ici et nous en reparlerons, faites leur lire notre article si vous croyez que ça peut-être utile, mais ne les laissez pas entrer dans la voie de la médication chimique au risque de vous en vouloir toute votre vie.

C'est un peu le problème des gens qui s'intéressent à la médecine alternative, on ne peut pas se taire quand on entend l'un ou l'autre dire qu'il se soigne avec tel ou tel médicament. Non pas que tous les médicaments soient aussi violents que les benzodiazépines, mais parce qu'il y a toujours autre chose à conseiller. C'est un peu comme une croix à porter parce qu'aussitôt qu'on a parlé, on vous assène un "depuis quand t'es médecin" tout à fait justifié.Ben non, je ne suis pas médecin, mais je m'intéresse a tout cela depuis bien longtemps. Vous, je suppose, c'est pareil. Alors j'en profite pour vous encourager à intervenir comme je le fais, au risque de déplaire.

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


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