Alzheimer : un tiers des diagnostics erronés

36% des patients traités pour la maladie d’Alzheimer le seraient pour rien ! Officiellement, entre 750 000 et 1 million de personnes souffrent de cette maladie en France mais dans les faits on ne sait pas vraiment combien de ces patients ont réellement Alzheimer. Pire : l’Inserm estime qu’un tiers des personnes traitées pour cette pathologie, n’en sont en fait pas atteintes ! Le diagnostic formel d’Alzheimer peut se confondre avec une autre démence et en général il faut attendre la mort du patient pour établir de manière certaine cette maladie, via l’examen des lésions du cerveau. Depuis peu, des biomarqueurs permettent un diagnostic fiable mais leur utilisation est pour l’instant trop onéreuse ou invasive et est donc limitée à quelques cas (personne jeune, cas complexe…). En attendant, malades ou pas, les médicaments anti-Alzheimer sont toujours très contestés pour leur faible efficacité et surtout leurs effets secondaires déplorables voire mortels (diarrhées, vomissements, aggravation de syndromes parkinsoniens, vertiges, tremblements, maux de tête, incontinence, syncopes, troubles du rythme cardiaque, hallucinations, fatigue, confusion…), sans compter les nombreuses interactions médicamenteuses dangereuses probablement sous-estimées.