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La phyto-spagyrie dynamisation des plantes par la voie du feu

Article paru dans le journal nº 20

Créée il y a cinq siècles par Paracelse, et, jusqu’à nos jours utilisée en grand secret par les alchimistes, la spagyrie constitue pourtant une approche de l’homme qui se révélerait actuellement d’un grand secours.

Or, sa divulgation est précisément en cours, puisque Toni Céron, chercheur dans ce domaine mystérieux depuis plus de vingt ans, vient de lancer sur le marché une importante gamme de produits alimentaires spagyriques de très haute qualité. Mais, attention ! La spagyrie n’est pas du tout « une médecine naturelle de plus » ! Elle s’accompagne, en fait, d’une approche spirituelle des plus essentielles ; Toni Céron a bien voulu nous en dévoiler les arcanes…

Pourquoi le vocable de « spagyrie » semble-t-il si nouveau et si étrange à nos contemporains, alors que, plus récente, l’homéopathie est désormais passée dans le langage courant, malgré les polémiques qui alimentent régulièrement les revues scientifiques ? Cela semble vraiment paradoxal surtout si l’on sait que l’homéopathie a repris à son compte beaucoup de concepts issus de la spagyrie comme la fameuse « loi des semblables ». Il y a plusieurs raisons pour expliquer cette « discrétion » de la spagyrie au niveau du grand public.

La première raison est que la spagyrie est un art réellement difficile et qu’il n’y aura donc jamais « d’industrie spagyrique ». Le travail spagyrique est un art rigoureux calqué sur les rythmes de la nature. Une plante ne délivrera jamais son élixir spagyrique au débotté, pour satisfaire une commande pressante… L’élixir est l’œuvre d’un authentique mûrissement sous la conduite experte d’un artisan spagyriste, maître du feu… mais du feu enclos dans la matière !

La deuxième raison est le lien étroit qui unit alchimie et spagyrie. Ces deux « sciences » sont intimement liées et partagent une même vision de la nature et de l’univers. Au cours des siècles, la spagyrie a donc dû subir les affres de nombreux obscurantismes : d’abord le « religieux », puis le « scientifique »… ! Cela suffit à expliquer son éternelle discrétion. Mais, sa force a traversé les siècles intacte, véhiculée par des petits groupes de chercheurs ou des personnalités solitaires mais efficaces.

La littérature alchimique a été considérable à travers toutes les époques et elle a passionné les plus hauts esprits que le monde ait connus, y compris dans les siècles récents : Newton, Pascal, Descartes… plus récemment encore les Curie espéraient trouver la pierre philosophale dans les « terres rares »…

Paracelse, le spagyriste le plus connu

Paracelse est né en Suisse à Einsiedeln en 1493. Son père, médecin et botaniste, lui apprend les bases de la médecine et l’art de préparer des remèdes de plantes. Cette éducation très près de la nature, dans la foi chrétienne, aura une influence décisive sur Paracelse. À 16 ans, il entreprend des études de médecine à Vienne, puis visite des Universités dans toute l’Europe, insatiable de connaissances. Il est vraisemblablement initié à la Philosophie hermétique et ses grandes lois alchimiques par un abbé ésotérique renié de l’Église, l’abbé Trithème. Dès lors, Paracelse se consacre à la médecine hermétique.

Médecin de génie, professeur à l’Université de Bâle, il pratique une médecine avant-gardiste, passionne ses étudiants, et effectue des guérisons remarquables. Ses idées nouvelles qui rejettent la médecine de Galien (11e s. ap. J.-C.) jusqu’alors enseignée (!), son caractère franc et emporté, son sens aigu de l’équité, lui attirent l’inimitié de ses confrères et des notables.

Paracelse est contraint de quitter Bâle. Il poursuit sa vie dans la pauvreté, chassé par les bien-pensants, et aimé par les pauvres, qu’il guérit avec tout son art.

Paracelse travaille sans relâche : il étudie, cherche, crée des remèdes spagyriques, qu’il expérimente avec succès. Par de nombreux écrits, il pose les fondements de la médecine spagyrique.

Enfin, Paracelse meurt mystérieusement en 1541.

Vision tri-unitaire des êtres vivants

Pour le spagyriste, l’univers est triple. Chaque être vivant (un homme, une plante, un minéral au fond de sa mine) est composé de « trois principes » : le mercure, le soufre, le sel. Ces trois principes sont indissolublement liés pendant la vie

Le Mercure est un principe de volatilité : il a tendance à s’échapper, surtout sous l’action de la chaleur. Au contraire, le Sel est un principe de fixité : il résistera à de très hautes températures. Le Soufre est représenté par des corps gras, odoriférants : l’huile essentielle des plantes correspond à ce principe de soufre. Pour l’extraire, il a fallu que la plante se meure et libère son huile essentielle sous l’action de la vapeur brûlante de l’alambic. Si on abandonne les résidus de la plante dans un tonneau, dans des conditions favorables, une fermentation se produira.

Le mercure commencera à se « révéler » sous la forme d’un alcool très volatile qu’il faudra récupérer par une douce distillation en « cornue ». Si on calcine les restes de la plante après l’avoir desséchée, on obtiendra des cendres précieuses, qui livreront par la suite un beau sel, blanc ou délicatement coloré, riche de l’ensemble des sels minéraux assimilés et végétabilisés par la plante d’origine.

Le spagyriste a donc « séparé » ! Il lui reste, si on peut dire, à purifier ses trois principes et à les recombiner entre eux, par une délicate cohobation, au jour et à l’heure voulus en fonction des nécessités de la plante et des caractéristiques de sa « signature ».

Si l’opération réussit, il obtiendra alors l’élixir de la plante ou quintessence végétale. Cet élixir possèdera toutes les qualités de la plante d’origine mais exaltées et dynamisées vers un autre « pallier », vers une autre destinée thérapeutique, par le travail au feu du laboratoire.

Les trois principes dans l’homme

Dans cette dynamique, on pourra constater que le principe Sel dans l’homme s’exprime par son corps physique qui est d’ailleurs le seul à être en grande partie localisé, c’est-à-dire qu’il est le seul à répondre, plus ou moins, à la logique de notre monde local, celui qu’étudie la physique “même la plus avancée » et qu’utilise la médecine moderne de nos hôpitaux.

Le Mercure dans l’homme s’exprimera par le corps « émotionnel » ou « corps astral », siège de nos émotions. Le Soufre s’exprimera par le corps mental, lieu de nos agitations mentales et intellectuelles.

Il est facile de comprendre que, si dans l’être humain, il n’y a pas une parfaite cohésion et harmonie entre ses trois principes, une quelconque maladie finira par se manifester.

Qu’est-ce qu’un élixir spagyrique ?

Il est démontré que la présence de la plupart des sels minéraux sous forme de traces est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme car ils agissent en tant que catalyseurs. Sans ces oligo-éléments, de nombreuses et vitales réactions biochimiques ne pourraient avoir lieu, ou du moins seraient bien moins efficaces. Leur présence est indispensable, mais il faut des sels minéraux « vivants » afin que l’organisme puisse les assimiler directement sans avoir à les « alchimiser » avant de les utiliser, ce qui serait le cas pour des sels minéraux industriels. Les anciens savaient très bien qu’un corps chimique, même très simple comme un sel métallique, n’a pas les mêmes propriétés suivant sa provenance ou son mode de fabrication.

Les sels et métaux extraits d’une plante possèdent la mémoire de l’unité de la plante d’origine. C’est ce qu’a très bien compris l’anthroposophie depuis de nombreuses années : un métal « métabolisé » par une plante est très différent du même métal issu de l’industrie. Bien entendu, sur un plan thérapeutique, car à l’analyse chimique, ils seront identiques ! Ce qui démontre que l’aspect chimique n’est qu’un des aspects pour décrire ce qu’on appelle le vivant.

Choix des plantes et respect des rythmes

Les plantes et végétaux utilisés sont choisis soit sauvages avec leurs qualités naturelles, soit provenant de la culture biologique et bio-dynamique. Les moments propices à l’extraction, les dynamisations, les conjonctions, se font en respectant certains jours et certaines heures, en conformité avec le ciel.

Les trois principes dans la plante

Pour un végétal, il s’agit d’en dégager les trois principes unitaires, de les purifier, pour enfin les réunir, ce qui en augmente puissamment les vertus.

Les trois principes spagyriques de la plante sont :

1) La teinture liquoreuse (l’esprit de la plante)

2) L’huile essentielle (l’âme de la plante)

3) Les sels minéraux et oligo-éléments obtenus par calcinations répétées (le corps de la plante).

C’est par ces trois composants purifiés et réunis dans l’élixir spagyrique que naît ce que Paracelse appelle le « Premier être » de la plante, c’est-à-dire son aspect le plus pur et le plus originel. Les alchimistes, qui étaient aussi appelés « philosophes par le feu », dénommaient élixirs ces trois parties unifiées et rassemblées après leur nécessaire purification « par le feu ».

Des produits alimentaires énergétiques

Un élixir spagyrique est donc un produit alimentaire de bien-être qui a été obtenu par une purification et un ennoblissement vibratoire de la plante, le tout selon un ordre précis qui respecte certains cycles énergétiques de la nature (planètes, zodiaque, heures…) c’est là une quintessence végétale supérieure aux simples teintures ou composés aromatiques connus, car en elle nous allons retrouver aussi bien :

• Les vertus purifiées et subtiles des teintures végétales,

• Les principes actifs et ciblés des huiles essentielles,

• Que la force de cohésion, de structuration et d’équilibre des oligo-éléments et minéraux propres au végétal choisi.

Les trois principes donnent à l’élixir un mouvement des forces de vie, une circulation énergétique qui va contribuer à réharmoniser la tripartition humaine : Esprit, Âme et Corps. Ainsi élaborés, ce sont des compléments alimentaires des plus actifs.

Ces élixirs spagyriques ne sont donc en aucun cas des médicaments, mais des rééquilibrants énergétiques qui offrent à l’organisme une plus grande résistance face aux agressions ; ils aident au maintien de la bonne santé et assurent une meilleure activité tant physique qu’intellectuelle.

Utilisation

Les élixirs phyto-spagyriques sont souvent plus ajustés que les autres préparations végétales, c’est pourquoi les quantités à prendre sont moindres.

Purs et odorants, ils sont bien tolérés et peuvent être utilisés à long terme, comme compléments alimentaires, en cas d’affections chroniques aiguës, leur utilisation s’avère tout aussi profitable, en accompagnant l’action d’un traitement médical.

Leur durée de conservation est très longue, et même ils se bonifient avec le temps ; ils ne contiennent ni colorant, ni conservateur.

L’élixir se consomme dilué dans un peu d’eau, un jus de fruit ou une tisane, à raison de 5 à 10 gouttes, 2 à 3 fois par jour pendant les repas. Pour les enfants de 3 à 12 ans, quelques gouttes suffisent. La quantité d’alcool ingérée à chaque prise est tout à fait négligeable : l’équivalent de quelques gouttes de (bon) vin !

Panoplie des élixirs spagyriques

Toni Céron a mis au point 180 élixirs unitaires de plantes et 31 complexes spagyriques. Leurs indications présentent une double cible, l’une physique et l’autre psycho-émotionnelle.

Pour en savoir plus rendez-vous sur : http://www.elixalp.com/

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


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