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Sympathicothérapie : la santé par le bout du nez

  • Sympathicothérapie : la santé par le bout du nez
Article paru dans le journal nº 51

Encore confidentielle mais prisée par de nombreux naturopathes, la sympathicothérapie (ou réflexologie endonasale) consiste à stimuler les parois internes des fosses nasales. Cette technique soulage plusieurs pathologies liées au stress : insomnie, aménorrhée, dysfonction érectile, hypertension, diabète fonctionnel… Elle est aussi remarquablement efficace dans le traitement de la sinusite. À essayer !

Soigner en stimulant les parois internes des fosses nasales grâce à de longs stylets métalliques… Certes, la sympathicothérapie peut surprendre par son étrangeté, mais, pratiquée depuis des décennies, elle a des adeptes convaincus de son efficacité. « La sympathicothérapie fait partie de la famille des techniques réflexologiques, comme l’auriculothérapie, la réflexologie plantaire ou encore le dien chan. Elle repose sur le principe de la somatotopie, c’est-à-dire que l’ensemble des structures de l’organisme sont représentées sur une zone donnée du corps. Ici, ce sont les fosses nasales », ­explique Daniel Bobin, qui a formé des centaines de praticiens depuis les années 1980.

"Honore ta narine"

Millénaires, les techniques de stimulation endonasales pourraient être originaires du Tibet, où l’on en retrouve la trace. Mais c’est surtout en Égypte ancienne, où le rôle thérapeutique du nez était connu, que la pratique était réputée. Les pharaons y faisaient ainsi appel pour se soigner… En témoigne la maxime « honore ta narine », retrouvée inscrite sur des bas-reliefs représentant des stimulations nasales avec des bâtonnets. En Grèce, Hippocrate (qui avait voyagé en Égypte) avait lui aussi recours à cette pratique, tout comme à l’auriculothérapie, notamment pour prendre en charge des patients difficiles à traiter.

Répercussion à distance

La sympathicothérapie refait ensuite surface en Autriche à la fin du XIXe siècle grâce au médecin Wilhelm Fliess, qui souligne des correspondances « entre le nez et l’appareil génital féminin ». Elle fut ensuite théorisée au début du xxe siècle par le Français Pierre Bonnier. En ...

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