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Le syndrome d’irritation bronchique

  • Ce syndrome apparaît chaque fois qu'on inhale des agents irritants, incluant les gaz d'échappements.Ce syndrome apparaît chaque fois qu'on inhale des agents irritants, incluant les gaz d'échappements.
Article paru dans le journal nº 75

Le syndrome d’irritation bronchique est une maladie relativement récente que l’on reconnaît scientifiquement depuis une vingtaine d’années. Elle entre dans le cadre des sensibilités chimiques liées aux pollutions diverses. Comme son nom l’indique, il s’agit d’une irritation des voies respiratoires par divers agents polluants.

On ne fait pas souvent le diagnostic d’un syndrome d’irritation bronchique car en général on accuse plus facilement les virus d’en être la cause. Ce syndrome apparaît chaque fois qu’on inhale des agents irritants, incluant aussi bien les gaz d’échappement que les produits phytosanitaires. D’autres irritants sont constitués par des émanations dans l’habitat lui-même : solvants, peintures, produits ménagers, pour n’en citer que quelques-uns. Enfin et cela est très méconnu la plupart des parfums d’origine pétrochimique peuvent créer des irritations des voies respiratoires.

Des symptômes…

Le syndrome d’irritation bronchique est en général chronique. Il peut durer plusieurs mois même après une simple et unique inhalation ponctuelle. Le polluant va en effet créer une inflammation des muqueuses à la fois des voies aériennes supérieures (nez et rhinopharynx) et inférieures (depuis la trachée jusqu’aux alvéoles pulmonaires). La paroi muqueuse va alors sécréter pendant plusieurs mois un mucus plus ou moins abondant ; et cela peut durer tant que la paroi des voies aériennes reste irritée même par de faible quantité d’agents irritants. Certaines fois l’abondance de mucus peut même obstruer les bronches et provoquer sur le long terme leur dilatation qui alors sera irréversible.

Dans certains cas le produit irritant peut induire des crises d’asthme, avec une gêne respiratoire et des sifflements lors de la respiration. Il ne s’agit pas dans ce cas d’un asthme allergique mais d’un spasme lié à l’irritation.

… auto-entretenus

Des études ont montré qu’il existe alors une hyperréactivité des voies aériennes. Ce qui explique que les réactions puissent durer parfois plusieurs mois. Elles sont en effet entretenues à chaque exposition, même minime, aux polluants.

Les études menées pour comprendre le phénomène au niveau des bronches sont inquiétantes puisqu’elles montrent un phénomène auto-entretenu par l’exacerbation des cellules immunitaires. Ces cellules entretiennent une inflammation qui se veut protectrice, mais qui, en fin de compte, finit par entraîner un épaississement des bronches, avec une perte de l’activité des cils qui ­normalement permettent au mucus d’être expectoré. Il y a alors stagnation et accumulation de débris qui conduisent à la bronchite chronique.

La voiture, 
habitacle pollué

Il faut insister sur la nécessité de la prévention et sur l’information du grand public sur les risques encourus lors des trajets en voiture. D’où l’importance d’aérer le véhicule et de clore les entrées d’air lorsqu’on suit un véhicule polluant. 
Il existe des solutions de purification de l’air notamment par ionisation, dédiées 
à la voiture comme le Teqoya Tip4.

Des soins alternatifs

Les anti-inflammatoires et les ­corticoïdes, les antibiotiques n’ont que peu d’effets sur le syndrome lui-même. Le plus important étant la prévention. Il est ainsi possible de proposer des alternatives ­complémentaires susceptibles d’améliorer l’inflammation, même si cela ne peut l’empêcher ­totalement.

En prévention on peut conseiller les vitamines E et notamment le Gamma ­tocophérol qui est un antioxydant protecteur de la pollution. Il en faut une dose suffisante tous les jours pour se prémunir au moins de la pollution urbaine. On peut conseiller par exemple la prise d’Œmine E : trois capsules par jour. On peut associer cela à Œmine Krill NKO : une à deux ­capsules par jour pour permettre la réparation des parois cellulaires et lutter aussi contre l’inflammation.

Si le syndrome apparaît, on peut avoir recours à des plantes émollientes. Un émollient n’est pas à proprement parler un anti-inflammatoire ; il ne bloque pas les phénomènes inflammatoires. Il adoucit, fluidifie, détend les parois et permet l’élimination de mucus trop visqueux.

On peut ainsi prendre le matin et le soir deux à trois gélules d’Œmine Dou, un complément à base de plantes émollientes notamment la mauve et le bouillon-blanc. Si l’inflammation est importante, on peut associer cela ponctuellement à la prise de 50 gouttes le matin et le soir ­d’Harpagophytum HATM et de Grindelia HATM pendant une dizaine de jours.

Enfin, parmi les vitamines naturelles ­réparatrices des bronches, on peut conseiller la prise de deux compléments à prendre en alternance dans les périodes concernées par les irritations : deux ­capsules d’Œmine AD le matin pour un apport de rétinol et de vitamine D d’huile de foie de flétan et de foie de morue pendant une semaine sur deux ; alterné avec deux ­capsules d’Œmine A qui apporte à la fois des carotènes et des bioflavonoïdes de myrtille très concentrée.

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


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