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Devenir sourd n'est pas une obligation quand on vieillit
Peut-on éviter de devenir sourd en vieillissant ? Pas réellement. Mais on peut tout de même limiter l'usure naturelle de notre appareil auditif. Quelle que soit l’origine de l’hypoaccousie, un certain nombre d’approches alternatives peuvent améliorer l’état de ceux qui commencent à sentir que leur ouïe décline. Mais il faut surtout éviter d'endommager cet appareil fragile. En évitant les bruits trop puissants mais aussi en évitant de prendre un certain nombre de médicaments...
De quelle surdité souffrez-vous ?
Il y a d'abord des signes qui doivent vous alerter.
A partir de la cinquantaine, la presbyacousie est la forme la plus fréquente d’hypoacousie. Comme elle s’installe de façon insidieuse, elle passe longtemps inaperçue de la personne qui en est atteinte. Pourtant, il existe un certain nombre de signes qui lorsqu’ils ne sont retrouvés qu’isolément n’ont valeur que d’avertissement, mais qui, quand ils sont présents ensemble, doivent amener à consulter.
Ce sont d’abord les sons aigus qui sont moins bien perçus, puis les graves de sorte que certains comportements changent :
- L’obligation d’augmenter le volume de la télévision se fait de plus en plus fréquent.
- Faire la distinction entre une voix féminine et une voix enfantine devient difficile. Un peu plus tard, il en est de même pour comprendre une voix masculine.
- Le fait que les erreurs prédominent sur les sons ‘‘s’’ doit particulièrement alerter car ce sont ces sons qui sont les premiers affectés. On se plaint du bruit alors qu’il ne gênait pas jusque-là.
- Perdre le sens de l’humour et s’énerver de plus en plus facilement complètent souvent le tableau.
- Des acouphènes accompagnent parfois la baisse auditive et aggravent la baisse auditive.
La surdité ou hypoacousie se définit comme une baisse sensible de l’acuité auditive au point d’entraîner un certain handicap. Ainsi, parle-t-on de surdité :
- légère quand la perte est comprise entre 20 et 40 décibels (dB),
- moyenne entre 40 et 70 dB, sévère entre 70 et 90 dB,
- profonde entre 90 et 120 dB,
- totale ou cophose au delà de 120 dB.
La surdité se manifeste selon deux modes qui peuvent malheureusement s’additionner.
- La surdité de perception conséquence d’une atteinte de la cochlée.
- La surdité de transmission en lien avec des lésions situées au niveau des parties externe et moyenne. Ce sont les différents examens pratiqués par le médecin ORL qui permettent d’établir la nature exacte de la surdité.
Ce qui accélère la surdité
Les causes de surdité par perception concernent toutes les affections qui sont susceptibles d’endommager la cochlée, les plus fréquentes sont :
- Le vieillissement physiologique ou prématuré (appelé parfois presbyacousie), notamment au niveau vasculaire : lorsque le taux en oxygène baisse au niveau du sang artériel, les cellules neurosensorielles de l’oreille interne en souffrent et leur capacité de régénération spontanée s’en trouve d’autant altérée.
- l’hypercholestérolémie, le diabète de type 2, mais aussi le stress.
- Une infection, virale le plus souvent,
- la maladie de Ménière,
- l’hypertension artérielle, même passagère comme au cours de la grossesse peuvent également être en cause.
- Citons également un neurinome de l’acoustique, tumeur bénigne développé aux dépens du nerf auditif ainsi qu’un accident vasculaire cérébral par thrombose.
- Un traumatisme sonore du à l’environnement. Les militaires, les chasseurs, les ouvriers métallurgistes y sont particulièrement exposés.
- Les voyages en avion, montagnes russes dans les foires foraines peuvent également avoir des conséquences néfastes.
- Enfin, un environnement chroniquement bruyant (au travail, usage d’un baladeur à une trop haute intensité, utilisation excessive du téléphone portable) n’est pas favorable.
La prise de médicaments toxiques
De nombreux médicaments présentent une toxicité pour l’audition.
- Les antalgiques au long cours plus que tout autres : l’utilisation fréquente de paracétamol, d’aspirine ou d’AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens : diclofénac, ibuprofène, indométacine, kétoprofène, naproxène, piroxicam, phénylbutazone) affecte l’acuité auditive d’autant plus qu’on est jeune et de sexe masculin. Mais, de ces classes médicamenteuses, c’est le paracétamol qui semble le plus toxique puisque 99% de ses utilisateurs réguliers de moins de 50 ans y seraient sensibles contre 61% chez les consommateurs habituels d’anti-inflammatoires non corticoïdes et 33% chez les « drogués » à l’aspirine.
- La codéine lorsqu’elle est utilisée durablement.
- Certains diurétiques dont le furosémide (Lasilix) très couramment utilisé en cardiologie. Moins couramment l’acide éthacrinique et le bulétanide.
- Certains antibiotiques : tous les aminosides (amikacine, gentamycine, kanamycine, néomycine, nétilmicine, streptomycine, tobramycine), certains polypeptides (polymyxine B, rystoseptine, vancomycine), certains phénicoles (chloramphénicol, tiamphénicol) et certains macrolides (érythromycine en particulier).
- Certains médicaments anticancéreux : bléomycine, carboplatine, cisplatine, moutardes azotées, vinblastine, vincristine.
- Les antipaludéens : quinine, chloroquine.
- Et les gouttes auriculaires en cas de perforation du tympan.
La surdité de transmission
La surdité de transmission provient, elle, d’affections qui risquent de léser les compartiments externe et moyen de l’oreille :
- Un bouchon de cérumen, surtout quand il est enfoncé à l’aide d’un coton-tige ou d’une épingle de nourrice.
- Les Otites à répétition associées ou non à une atteinte de l’os.
- Un choléstéatome (tumeur bénigne qui se développe dans l’oreille moyenne et qui est constituée par un amas de cellules semblables par leur aspect à celles de la peau, mais s’en différenciant par leur importante infiltration en cholestérol).
- Une otospongiose (maladie héréditaire essentiellement féminine, responsable d’une paralysie progressive de l’étrier et souvent d’une surdité nécessitant une intervention chirurgicale au cours des premières années de l’âge adulte).
- Un traumatisme sonore que ce soit suite à un voyage en avion, plongée sous-marine (barotraumatisme) jusqu’au blast (qui peut altérer les articulations entre les osselets et/ou provoquer la rupture du tympan).
- Un traumatisme crânien affectant le rocher
- Un dysfonctionnement de l’articulation temporo-mandibulaire, souvent en lien avec une altération de l’état dentaire !
Il est évident que certains de ces facteurs comme les traumatismes sonores, les barotraumatismes, les infections (plus particulièrement virales) sont capables d’induire immédiatement des surdités mixtes car ils sont susceptibles d’affecter tous les secteurs de l’oreille.
Tous genres d’exposition confondus, l’homme est aujourd’hui presque trois fois plus prédisposé que la femme à développer une hypoacousie induite par le bruit.
Selon le type de surdité, mais aussi son intensité et sa ou ses causes, le traitement de la surdité varie considérablement. Par exemple, l’exérèse chirurgicale est la seule solution thérapeutique actuellement envisageable en cas de neurinome de l’acoustique tandis qu’un traitement médicamenteux sera proposé en cas de maladie de Ménière et une prothèse auditive dans d’autres formes de surdité de perception.
Ce qui est sûr, c’est que plus l’hypoacousie est intense, plus elle modifie la vie de celui qui en est victime. Parfois de façon progressive car l’on s’habitue à moins bien entendre. On peut ainsi être plus sourd qu’on ne le croit ! Le cerveau compense naturellement certaines défaillances des cellules ciliées, de sorte que des lésions touchant jusqu’à 50% de leur effectif peuvent passer totalement inaperçues. C’est pourquoi un bilan auditif devrait être plus fréquent afin d’éviter de consulter à un stade trop tardif. Et de prendre très vite les mesures pour soutenir une faiblesse naissante…
La surdité brusque
Chaque année, une personne sur 5.000 environ en fait l’expérience, soit un peu plus de 12.500 cas en France. Bien que ce soit une véritable urgence médicale, la surdité brutale est pourtant souvent négligée quand elle n’est pas d’emblée totale, comme suite à un violent traumatisme sonore ou à un blast. Les signes immédiatement ressentis sont une douleur, un acouphène aigu et une baisse brutale de l’audition (caractérisée par l’impression d’avoir un bouchon) au niveau d’une ou des deux oreilles.
Le danger commence au-dessus de 80 dB, mais la douleur n’est perçue qu’à partir de 120 dB. Mais l’échelle des décibels est logarithmique et non arithmétique. Ainsi une augmentation de 5 décibels ne signifie pas une élévation du niveau sonore de 5 points, mais sa multiplication par 5 ! Ainsi passer de 70 à 120 décibels, c’est faire subir à nos oreilles un son d’un niveau sonore 50 fois plus élevé.
Le traumatisme sonore en lien avec le volume de l’onde sonore qui est parvenu à l’oreille est le cas le plus courant. Quant aux autres causes de surdité brusque, bien que fort variées, elles sont nettement moins fréquentes, mais nécessitent des soins complémentaires parfois très importants. On peut citer une infection virale de la grippe, aux oreillons, en passant par la varicelle, plus rarement bactérienne (otite moyenne aiguë). Ce sont essentiellement des sujets jeunes qui sont ici concernés, enfants, adolescents. Un problème vasculaire peut-être en cause. Ici, ce sont surtout des personnes âgées de plus de 50 ans qui sont affectées. Certains traumatismes comme les accidents de plongée, les efforts intenses comme de porter une charge lourde peuvent également provoquer ce problème. Le lien pourra être fait avec une maladie auto-immune, une sclérose en plaques. Enfin, l’usage de certains insecticides neurotoxiques comme le malathion ou le méthoxychlore peuvent également être responsables.
Réagir vite
En tout état de cause, si la surdité subsiste au bout de quelques heures, il faut consulter rapidement, pour éviter que les lésions ne deviennent définitives. Un certain pourcentage des cellules neurosensorielles bien qu’endommagé sera susceptible de récupérer soit spontanément, soit avec l’aide de soins spécifiques. Il semble que suite au traumatisme sonore, il y ait une libération excessive de glutamate par les cellules neurosensorielles auditives, qui, si elle n’est pas rapidement contrôlée par les défenses antiradicalaires, serait responsable de la destruction cellulaire et du passage à la chronicité des troubles auditifs de quelque nature que ce soit.
Toutefois, il est certain que plus le traitement est entrepris tôt, plus les chances de récupération sont importantes. Les traitements appliqués sont avant tout les vasodilatateurs et les corticoïdes afin de faciliter les apports d’oxygène aux cellules neurosensorielles lésées et de réduire au plus vite la réaction inflammatoire.
Parfois, on y associe une technique complémentaire : hémodilution normovolémique, oxygénothérapie hyperbare. L’oxygénothérapie hyperbare (OHB) est aujourd’hui mondialement reconnue comme méthode de traitement efficace des traumatismes sonores, même en seconde intention, lorsque les autres traitements n’ont pas donné pleinement satisfaction. Cette technique conduit à élever les apports d’oxygène au niveau des cellules lésées et à faciliter leur travail d’auto-régénération. Afin d’optimiser encore les possibilités de résultats, certaines équipes associent OHB et corticoïdes.
Quand malgré cela la surdité persiste, il reste le recours à une prothèse auditive, voire à un implant.
Ménière : vertige ou maladie ?
Le vertige de Ménière ou grand vertige est une sensation brutale que toutes les choses tournent autour de soi. S’y associent des bourdonnements, des troubles de l’équilibre (parfois si intenses qu’ils obligent à rester couché), des nausées voire des vomissements et une baisse sensible de l’audition ou une hyperacousie douloureuse. Sa survenue coïncide le plus souvent avec une poussée d’hypertension du liquide labyrinthique. Même si les manifestations vertigineuses disparaissent rapidement, une hypoacousie subsiste le plus souvent.
Quant à la maladie de Ménière, elle se définit par la répétition des crises de vertige. Sa gravité est fonction de son degré d’évolutivité : plus ces crises sont intenses et rapprochées, plus la surdité s’aggrave. Outre les phénomènes d’hypertension, il existerait en plus dans ce cas, des manifestations auto-immunes.
Comment soigner ça ?
Il convient tout d’abord de faciliter de la microcirculation (tant au niveau du contenant, les parois vasculaires, que du contenu, les globules rouges qui doivent pouvoir se déformer pour pouvoir parcourir les capillaires sans difficulté) et par la restauration des membranes cellulaires (sans laquelle les échanges entre milieux intra et extra cellulaire ne peuvent avoir de réelle efficacité).
Une association d’oméga 3 et d’antioxydants est là indispensable.
De tous les acides gras qui participent de la composition des membranes cellulaires, le DHA - un oméga 3 - est celui qui leur assure le plus de fluidité.
Il est apporté dans l’alimentation par les produits marins et par l'huile de périlla. La dose quotidienne recommandée a été récemment fixée à 250 mg, largement au-dessus de la dose consommée par la plupart de la population.
Ajoutez à cela un complexe antioxydant de bonne qualité que vous trouverez en boutique bio. Pour en savoir plus, lisez cet article
En plus vus pouvez prendre:
Du Ginkgo biloba
Ses propriétés antioxydantes non seulement ralentissent le vieillissement mais améliorent aussi la circulation au niveau des tout petits vaisseaux.
Posologie : variable selon la concentration en produits actifs, se référer donc aux indications préconisées par le fabricant.
Star of Bethlehem
C’est véritablement un remède d’urgence naturel au cours d’une surdité brusque. La posologie est de 2 gouttes sous la langue d’abord toutes les 10 minutes, puis espacer selon amélioration. Toutefois, même si une amélioration est rapidement obtenue, il importe de consulter rapidement, non seulement afin d’avoir un bilan auditif initial auquel on pourra se référer, mais aussi afin de bénéficier d’autres traitements et ainsi, de donner aux oreilles la possibilité de régénération optimale.
Remonter le niveau de tolérance au stress
Les problèmes d’audition et d’équilibre surviennent pour une bonne part chez des personnes régulièrement anxieuses ou/et stressées. Et quand ce terrain n’existe pas, il apparaît tôt ou tard dès qu’existe ce genre de problèmes. Afin qu’on ne s’installe pas dans spirale infernale cours de laquelle signes physiques et psychologiques ne cessent de se renforcer mutuellement, il est bon d’avoir recours à une ou plusieurs des possibilités d’intervention suivantes.
- La sophrologie
Par son mode d’action, elle évoque les thérapies cognitives et comportementales. Exemple, au cours des acouphènes, elle permet de réduire significativement la perception du signal qui arrive au niveau du cerveau limbique et par voie de conséquence, le ressenti désagréable.
Cependant, pour retrouver une bonne capacité à faire le tri dans les différents bruits qui nous parviennent, il faut en moyenne un entrainement de 18 mois.
- Les générateurs de bruit blanc
Le fond sonore qu’ils diffusent permet d’oublier l’acouphène. La spirale infernale acouphène > stress > aggravation de l’acouphène > aggravation du stress > … est ainsi rompue. C’est donc un outil essentiel dès que la confrontation avec le silence environnemental devient difficile à supporter.
- La thérapie acoustique d’habituation ou TAH
Cette approche multidisciplinaire - conçue par un médecin américain, le Pr JASTREBBOFF - fait aujourd’hui intervenir au moins un médecin ORL, un audioprothésiste, un relaxologue, un ergothérapeute et comporte quatre temps opératoires :
- Le conseil : outre des recommandations à propos du mode de vie, de l’alimentation et de la gestion du stress, c’est aussi un moment de travail sur les idées reçues et fausses.
- Le recours à l’hypnose ericksonienne, la sophrologie, les TCC.
- L’évitement du silence absolu avec le port d’une prothèse auditive ou/et l’écoute régulière d’un générateur de bruit blanc.
- Une utilisation très prudente des médicaments (allopathiques).
L’approche de la médecine chinoise
Selon cette appréhension de la santé, l’oreille est reliée au rein (qui, en plus de régir l’audition, est également impliqué dans celles de la mémoire, des émotions de peur et d’angoisse). Plusieurs blocages énergétiques situés ailleurs que dans l’oreille peuvent provoquer ou aggraver une pathologie de l’oreille comme un blocage du rein (surmenage physique ou intellectuel / peur) ou du foie (excès alimentaire / incapacité de faire un deuil, colère).
Les recommandations alimentaires sont donc précises. Par exemple, dans le cas d’acouphènes, les laitages, les graisses, les excitants et le sel devront être limités. De même, il est essentiel que le stress soit géré par la pratique régulière d’une technique adaptée.
La pharmacopée chinoise dispose de plusieurs formules complexes adaptées aux pathologies de l’oreille. Il lui faut entre 3 et 4 mois pour harmoniser les organes concernés et optimiser les méridiens de l’oreille.
Par ex : er long et ban xia, 2 gel midi et soir. En acupuncture, la stimulation d’un même point peut soigner différentes affections. Ainsi, dans le cadre des maladies de l’oreille, la stimulation du point IG-19 (point de croisement des méridiens de l’Intestin Grêle, de la Vésicule Biliaire et du Triple Réchauffeur) a des effets bénéfiques aussi bien sur les démangeaisons du conduit auditif externe, les écoulements, les otalgies, les acouphènes et la surdité (de type Vide surtout quand lui est associé un vide de Qi au niveau Poumon et Cœur).
Comment éviter d’aggraver les troubles existants ?
- Eviter de boire de l’alcool, du café ou des boissons contenant de la quinine (Canada Dry, Schweppes, etc. même à des doses minimes), fumer du tabac car ces habitudes peuvent être des facteurs d’aggravation.
- Surveiller son poids car le surpoids diminue les apports sanguins d’oxygène aux cellules auditives.
- Apprendre à gérer le stress.
- Et, en cas d’hyperacousie associée, veiller à ce qu’il y ait toujours un fond sonore agréable.
Mieux vivre avec une surdité
Avoir du mal à entendre, engendre des difficultés à communiquer avec les autres. Pour maintenir une vie sociale relativement fluide, voici quelques bons geste à prendre en compte, pour reprendre sa place dans la trame familiale, amicale, associative, sociale…
Le risque aussi quand on entend moins bien est de se replier sur soi. Une telle attitude est évidemment contraire à son équilibre psychologique et émotionnel et peut mener à la dépression et à la résignation. Les remèdes floraux sont ici encore de précieux alliés. On fera appel à Star of Bethlehem quand le sentiment qui domine est que la vie ne sera plus jamais comme avant. A White Chestnut quand on s’installe dans le souci et les troubles du sommeil. A Gentian quand la dépression est là. À Wild Rose quand on en est au stade de la résignation.
• Portez la ou les prothèses auditives si vous en possédez chaque fois que vous avez l’occasion de partager un moment avec qui que ce soit.
• Informez votre entourage de votre handicap et exprimez-lui vos besoins, par exemple que plusieurs personnes ne pas parlent pas en même temps parce que vous ne percevez alors qu’une cacophonie. Ou de conserver un contact visuel avec vous tout le temps qu’on s’adresse à vous.
• Fixez votre attention sur la personne la plus proche de vous. De même, quand vous devez participer à un groupe, demandez à l’animateur une place près de lui.
• Quand lors d’une invitation, vous êtes amenés à vous asseoir, choisissez toujours une place éloignée d’une source de bruit (cuisine de restaurant, haut-parleur, ventilateur).
• Quand vous avez besoin de vous isoler pour vous reposer, n’hésitez pas à l’exprimer afin que votre entourage n’interprète pas votre éloignement passager pour un signe de désintérêt ou de décrochage.
• Si possible, inscrivez-vous à un cours de lecture labiale et de langage parlé complété (LPC) que proposent certaines associations de malentendants : visualiser les phonèmes (c’est-à-dire les plus petites unités de son, la langue française en possède une quarantaine environ) grâce à l’observation de la position des mains, des doigts par rapport au visage est un moyen efficace d’améliorer la lecture labiale.
• Par contre, en avion, retirez vos prothèses !
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Hypoacousie : non, vous n'êtes pas sourd(e)