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Fibromes : attention aux phtalates !
Le fibrome utérin est l’une des plus fréquentes pathologies féminines puisqu’une femme sur dix consulte entre 30 et 55 ans pour des symptômes en lien direct : saignements, fatigue, gêne, stress. Selon d’autres statistiques, ce serait jusqu’à 80 % de la gente féminine qui développeraient ce genre de tumeurs bénignes, toutes formes comprises, symptomatiques ou non.
Quant aux causes du fibrome utérin, elles sont encore aujourd’hui mal connues et seuls certains facteurs sont avérés comme favorisants. Entre autres : l’hérédité, l’origine ethnique afro-américaine ou africaine, la pression hormonale…
Des phtalates présents des tupperwares... aux chaussures !
Très récemment et pour la première fois au monde, des chercheurs ont pu établir une relation de cause à effet entre une exposition régulière à certains phtalates et l’émergence du fibrome utérin. Parmi ces plastifiants, le DEHP qui stimule un récepteur cellulaire qui, à son tour, active l’ADN et par-là favorise l’émergence et la croissance des fibromes.
La prévention passe-t-elle donc par l’éviction des phtalates reconnus dangereux ? La proposition semble s’imposer puisque ces substances (notamment le DEHP, le DINP et le DBP) passent dans les aliments que nous consommons et plus particulièrement lorsque les contenants alimentaires sont chauffés aux micro-ondes. En réalité, c’est là un immense défi car, pour ne considérer que le DEHP, celui-ci est omniprésent, notamment dans la plupart des emballages alimentaires, des rideaux de douche, des plastiques à base de PVC, de la sellerie automobile, des chaussures, des cathéters médicaux, des poches de sang, etc.
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Références bibliographiques
"Mono-(2-ethyl-5-hydroxyhexyl) phthalate promotes uterine leiomyoma cell survival through tryptophan-kynurenine-AHR pathway activation", T. Iizuka, P. Yin, A. Zuberi et al., dans Proceedings of the National Academy of Sciences, novembre 2022.
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