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Une météo idéale pour le chikungunya en France

Article paru dans le journal nº 23

L'année dernière, on a bien cru que l'épidémie de chikungunya, jusqu'ici confinée dans les territoires d'Outre-mer, allait se propager sur le territoire de la Métropole. Les chiffres publiés par l'Institut national de veille sanitaire (InVS) n'étaient pas rassurants. Entre mai et juillet on avait en effet recensé 174 cas de chikungunya en France métropolitaine (heureusement importés après un sjour à l'étranger), principalement dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur et en Rhône-Alpes. Pour mémoire, de 2006 à 2013, seuls deux à six cas par an avaient été recensés. Face à la progression des chiffres les spécialistes s'inquiètent maintenant du développement d'une infection virale "autochtone", c'est-à-dire provoquée par des piqures de moustiques tigres nés en métropole. Les conditions climatiques sont en effet remplies pour que le moustique-tigre puisse se reproduire chez nous comme il le fait outre-mer et transmettre le virus à tous ceux qu'il piquera. La maladie est non seulement invalidante mais ses sympômes peuvent perdurer plusieurs années. Pour éviter cela, lisez nos conseils de traitements naturels.

"Chik" est un virus de la famille des arbovirus encore mal connu, qui provoque une maladie douloureuse et invalidante. Le virus est transmis par un petit moustique urbain aux pattes zébrées, l'Aedes albopictus.

Chikungunya signifie "marcher courbé" en swahili et ce n'est pas pour rien. Après quatre à sept jours d'incubation, une forte fièvre apparaît brutalement. Elle s'accompagne d’importantes douleurs articulaires et musculaires aux poignets, aux chevilles et aux phalanges, de maux de tête et parfois d'éruptions cutanées. Des hémorragies bénignes peuvent survenir, surtout chez les enfants. Contre cette maladie, il n'existe ni vaccin ni médicament. Tout au plus peut-on prendre des anti-inflammatoires pour soulager les douleurs. Heureusement, pour l'instant, aucun cas mortel n'a été recensé.

Le chikungunya sévit depuis de nombreuses années dans l'est de l'Afrique mais son arrivée dans une région "occidentalisée" est très récente. Les connaissances scientifiques sont donc très limitées, les médicaments inexistants et les craintes sur ses répercussions nombreuses.

Ce sont les formes atypiques du chikungunya qui inquiètent le plus.

  • De nombreux cas de méningo-encéphalites ont déjà été identifiés, dont la moitié sur des nourrissons.
  • La transmission materno-foetale de la maladie a été confirmée à plusieurs reprises. Une piqûre de moustique dans la semaine précédant l'accouchement doit impérativement être évitée.
  • Certains syndromes hémorragiques laissent également penser que d'autres virus, comme la dengue, pourraient venir s'y ajouter.
  • Enfin, chez les personnes âgées et les immunodéprimés (pour cause de diabète, d'alcoolisme…), le virus peut relancer et voiler des pathologies anciennes.
  • Les décès induits par le chikungunya commencent à faire la une des journaux locaux.

On sait aujourd’hui que la propagation de ce type de virus serait favorisée par les déplacements de voyageurs porteurs du virus plutôt que par la migration des insectes. Des personnes qui portent la maladie voyagent, sont piquées par des moustiques locaux, lesquels vont alors transmettre le virus d'un individu à un autre.

La thérapie se rapproche de celle employée contre la dengue hémorragique ou la fièvre jaune.

Homéopathie

Stade de début

Aconit fièvre brutale avec frissons, peau rouge sèche sans transpiration. Soif vive pour de grandes quantités d'eau froide. Agitation interne

ou Belladonna : visage rouge congestionné avec sueurs chaudes. Malade abattu ou délirant. Céphalée pulsatile

Prendre 5 granules en 7 CH toutes les heures ou 2 heures.

Prescription courante

Eupatorium perfoliatum : fièvre avec douleurs dans les os à type de brisure, sensation de meurtrissure généralisée, vomissements bilieux, diarrhée, céphalée, douleurs dans les globes oculaires.

Gelsemium sempervirens : fièvre d'installation progressive ; aspect abruti avec face rouge sombre, paupières tombantes, absence de soif.

Rhus toxicodendron : fièvre avec douleurs musculaires améliorées par le mouvement, d'où l'agitation physique du patient ; douleurs derrière les yeux.

Prendre 3 granules en 7 CH toutes les deux heures en alternance.

Il existe une vaste gamme d'autres remèdes homéopathiques prescrits selon les modalités, les réactions individuelles et les étapes de la maladie (méningo-encéphalite, convalescence...).

Huiles essentielles

L'efficacité de la thérapie repose sur le recours aux HE, en particulier les phénols, qui sont antivirales.

On pense bien entendu à la Ravintsara, mais aussi au Niaouli, à l'Origan, au Thym ou au Tea-tree. Reportez-vous aux étiquettes des différentes huiles essentielles pour les doses à employer.

On peut également se procurer un complexe du type :

  • Tropic'aroma (complexe) qui a été spécialement étudié pour les différentes affections qui touchent les voyageurs au long cours ou les habitants de nos département et territoires d'outre-mer. Pour en savoir plus lisez cet article.
  • Alternativ'aroma (complexe) :  prendre 4 à 6 fois 15 gouttes dans de l'eau. Efficace mais difficile à absorber

Gemmothérapie

Cassis (Ribes nigrum) Bourgeon Macérat Glycériné 1D qsp 1 flacon 125 ou 250 ml (l'anti-inflammatoire de référence, cortisone-like) : 40 gouttes + eau, 3 fois par jour en première intention.

+ Eglantier (Rosa canina) B. Mac. Glyc. 1D ou Vigne vierge (Ampelopsis veitchii) B. Mac. Glyc. 1D (inflammation des articulations) : 2 fois 40 gouttes + eau.

Oligoéléments

Cuivre : 2 à 3 ampoules par jour.

 

Carnet d'adresse:

Tropic’aroma

Alternativ’aroma

Parakito

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé