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Lettre au futur chef de l'Etat

  • A l'Elysée se déterminent les grandes orientations des politiques de santéA l'Elysée se déterminent les grandes orientations des politiques de santé
Article paru dans le journal nº 46

À l’heure où nous imprimons cet édito, le second tour de la présidentielle 2017 n’est pas encore passé. Mais voici déjà quelques mesures peu évoquées pendant la campagne et qui mériteraient d’être mises en oeuvre. Un principe directeur en matière de santé et d’économie devrait être le suivant : apprendre à se soigner pour prévenir la maladie plutôt que d’attendre de devoir traiter des symptômes par des produits chimiques qui ne vous guérissent jamais. Mais comment favoriser cette prévention ?

 

Dans le domaine de l’éducation : enseigner aux enfants l’intérêt d’une bonne alimentation, des vitamines, des oligo-éléments, des ingrédients naturels ; leur expliquer dans quels aliments ils se trouvent et comment ils contribuent à la santé. Cet enseignement devrait se poursuivre par un apprentissage des symptômes indicateurs de carences et des signes qui doivent nous inciter à changer notre hygiène de vie.

Dans le domaine de la santé : favoriser le remboursement de tous les compléments alimentaires et de toutes les plantes bénéfiques pour la santé. Ce surcoût pour l’Assurance maladie sera compensé par une taxation de tous les ingrédients de synthèse qui entrent dans le domaine de l’alimentation et des médicaments. L’industrie pharmaceutique devra par ailleurs rembourser intégralement à l’Assurance maladie tous les frais liés aux maladies iatrogènes induites par ces mêmes médicaments.

Dans le domaine de l’énergie : inciter la population à devenir autonome sur le plan énergétique grâce à des subventions pour l’énergie solaire en autoproduction, pour le choix de véhicules propres. Le surcoût de ces incitations sera compensé par une taxe sur les entreprises qui vendent en France des produits pétroliers. Leurs produits dérivés (pesticides, phytosanitaires, nanoparticules de diesel, etc.) ne sont-ils pas certainement la principale cause des cancers et des maladies dégénératives ?

Dans le domaine de la recherche : ne pas se contenter de la pharmacologie synthétique en matière de santé. Favoriser la recherche sur les vertus des produits naturels. La science moderne devrait pour cela s’allier à la tradition pour prendre le relais des drogues nocives synthétiques et favoriser des avancées indispensables. Interdire la création d’OGM de plantes médicinales pour des raisons de profit. Enfin, collaborer entre États pour la mise en commun d’une grande pharmacopée mondiale disponible.

Dans le domaine du travail : plus que la durée du travail, c’est sa qualité qui importe et le bien-être des employés. Pour cela, le retour à une éthique spiritualiste est indispensable dans un projet global alternatif de santé.

En effet, la santé dépend aussi du moral. Il faut donc reconnaître l’intérêt d’approches thérapeutiques et d’exercices autrefois réservés aux voies spirituelles : méditation, respiration profonde, relaxation, et autres méthodes permettant d’être en harmonie avec soi-même.

Certaines de ces mesures vont vous paraître utopiques, Monsieur (ou Madame) le Président. Elles méritent toutefois réflexion, car il en va de la santé de nos concitoyens – et sûrement de la vôtre !


 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé