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Les catalyons : des métaux ionisés pour se régénérer

Article paru dans le journal nº 15

Si les métaux lourds sont une catastrophe pour la santé, d’autres métaux « légers », à l’état de trace, sont eux indispensables. Plus les métaux ont des liaisons électriques libres et plus ils sont assimilables : c’est à cette conclusion que l’ingénieur Raymond Valtat est parvenu, il y a quarante ans, avant de créer ses catalyons. Des « catalyseurs ionisés » facilement assimilables qui font des merveilles.

L’oligothérapie n’existait pas il y a encore soixante ans. Personne ne connaissait l’effet sur la santé de minuscules particules métalliques sauf en termes de nuisances, comme dans le cas du saturnisme. Au mieux, il y avait les usages antiques de récipients en or, en argent ou en cuivre pour « purifier » l’eau avant de la boire. Cette tradition se retrouvait aussi dans l’usage de timbales en argent réservées aux enfants.

Les premières découvertes du bénéfice des métaux en petites quantités sont dues pour l’essentiel aux travaux du Dr Jacques Ménétrier lorsqu’il finissait son internat à l’Hôpital Tenon. Celui-ci constata qu’étrangement, des tuberculeux étaient améliorés par de petites quantités de cuivre, de manganèse, de cobalt ou de zinc, alors que leurs analyses ne décelaient pas de carences.

Après des années de recherche, il découvrit que l’effet bénéfique des métaux était dû à une action de catalyse, celle qui permet à une substance d’accomplir une réaction chimique qui ne pourrait se produire en son absence. La seule présence de métaux permet des réactions de défense (le cuivre par exemple, bactéricide, peut détruire jusqu’à 5 000 fois son poids en micro-organismes pathogènes), de stimulation et, plus généralement, active les processus enzymatiques. Le magnésium agit sur plus de quatre cents enzymes, le zinc sur trois cents, le cuivre sur deux cents…

La nature est paresseuse

S’inspirant des découvertes du Dr Ménétrier et cherchant également de son propre côté à valoriser les bénéfices des métaux sur la santé, un ingénieur diplômé de Polytechnique, Raymond Valtat, trouva dans les laboratoires de physique-chimie de cette école un procédé pour rendre les métaux totalement assimilables par l’organisme et donc directement « catalyseurs ».

La plupart des métaux, sous forme de trace, sont en effet difficilement utilisables par l’organisme. Ils se présentent généralement sous forme de sels de métaux (chlorures, gluconates, citrates, pidolates…) ou de colloïdes (en agrégats). Mais ces formes composées indiquent que les métaux sont liés à un sel, ou entre eux, par une liaison forte. Le métal est emprisonné. La charge électromagnétique forte est telle que les enzymes ne parviennent pas à les reconnaître ou alors il leur faut une grande quantité d’énergie pour casser la liaison et profiter du métal.

Mais la nature est paresseuse. Si elle doit déployer plus d’énergie pour libérer un élément que ce qu’elle en gagne à la fin, elle cessera d’elle-même d’entretenir la réaction. Les métaux seront alors évacués intacts et ne seront pas assimilés.

La découverte des métaux libres

La découverte de Raymond Valtat, en 1960, consista à reproduire en laboratoire et en accéléré ce que la tradition antique faisait. Par exemple, en laissant de l’eau pendant 21 jours dans un récipient en argent ou en cuivre, l’eau devenait stérile et acquérait des propriétés bactéricides.

Grâce à un procédé de laboratoire de son invention, il parvint en quelques heures à dissoudre des métaux, sous forme d’ions, dans de l’eau distillée. Il nomma sa découverte : les catalyons (les catalyseurs ionisés). Les ions métalliques ainsi libérés possèdent toujours une charge positive, ce sont des cations.

Mais c’est sous cette forme libre qu’ils agissent au mieux comme catalyseurs enzymatiques. Ils deviennent alors la nourriture des enzymes qui développent ainsi un pouvoir biocatalytique en puisant l’énergie libre du métal.

La première bénéficiaire de sa découverte fut sa propre femme qui était alors très malade. Elle recouvra rapidement la santé.

Quelques simples…

Aujourd’hui, c’est la petite-fille du découvreur qui continue de fabriquer et de commercialiser la découverte de son aïeul. Les catalyons simples :

Manganèse

Indiqué pour les terrains allergiques à réaction aiguë, les infections chroniques et les personnes agitées, voire hyperactives. Il peut également aider les enfants et les adolescents qui ont du mal à se réveiller le matin.

Molybdène

Métal peu utilisé, à tort, c’est un champion de la détoxification notamment pour tous les sulfites (conservateurs usuels dans l’alimentation).

Il soutient tous les organismes atteints de pathologies dégénératives. Mirko Beljanski le prescrivait en complément de sa cure anticancer.

Magnésium

C’est peut-être le métal le plus important. Il intervient dans au moins trois cents réactions enzymatiques et fonctionne d’autant mieux qu’il est sous forme ionisée. Il est surtout recommandé pour les systèmes nerveux affaiblis, les personnes stressées et les systèmes immunitaires déprimés.

Cuivre

C’est un anti-infectieux notoire. Il soulage les inflammations et contribue à calmer les arthrites. Anti-anémique, il aide à fixer le fer dans le sang.

Germanium

C’est un précieux détoxifiant et régénérant du foie. Indiqué en cas de grande faiblesse hépatique.

C’est un radio-protecteur également recommandé pour accélérer la récupération après une hospitalisation.

Sélénium

Il est indispensable au fonctionnement de la glutathion peroxydase, une enzyme très précieuse qui protège les membranes cellulaires contre l’oxydation des radicaux libres. Par ailleurs, il joue un rôle de premier plan comme anti-âge, chélateur des métaux lourds et protecteur de la prostate.

Vanadium

Très peu utilisé, à tort, le vanadium aide à réguler le taux de cholestérol et intervient dans la limitation de la prolifération des cellules malignes. Par ailleurs, une innovation est à signaler. Le laboratoire a mis au point une « eau ciliaire » (cuivre) qui agit, en externe, en prévention de la cataracte et de la baisse de la vue. Anti-infectieux et anti-inflammatoire local, cette eau est un collyre naturel.

… et quelques complexes

Quelques associations de métaux peuvent apporter des solutions pour chaque diathèse et dans des cas précis :

Cuivre-or-argent

C’est le plus connu des complexes. Indiqué pour les grandes fatigues physiques et intellectuelles et au passage des saisons. Il soutient nettement les organismes affaiblis et les personnes âgées.

Bore-silicium-vanadium

Recommandé pour les personnes atteintes d’hyperlaxité articulaire sujettes à des foulures chroniques. Le complexe renforce les cartilages et les ligaments.

Germanium-molybdène-vanadium-magnésium

C’est un complexe réalisé pour soutenir les personnes atteintes de pathologies dégénératives lourdes. Antioxydant majeur, il s’utilise aussi en prévention générale.

Zinc-nickel-chrome-vanadium

Hypoglycémiant, ce complexe aide les états prédiabétiques et diabétiques. C’est aussi un drainant qui ralentit la prise de poids et empêche la cellulite de se former.

Zinc-silicium-cuivre

Ces trois métaux interviennent directement dans la synthèse du collagène, utile pour le renforcement et le maintien de la peau, des cheveux et des ongles.

Les cinq diathèses de Ménétrier

Le Dr Ménétrier pensait qu’il n’existait que quatre combinaisons physico-chimiques possibles dans le règne vivant :

– l’oxydation,

– la réduction,

– l’acidification,

– ou l’alcalinisation.

Ces échanges peuvent être influencés par certains oligoéléments tels le manganèse, le cuivre, l’or, l’argent ou le cobalt. Le Dr Ménétrier le vérifia à partir de prélèvements sanguins des malades. Si le sang était acide et réduit, les malades étaient dits « manganèse ». Ceux dont le sang était alcalin et réduit étaient « manganèse-cobalt », etc. C’est ainsi qu’il élabora le concept de diathèse.

La classification du Dr Ménétrier distingue quatre grands types de terrains ou diathèses, auxquels s’ajoute le « syndrome de désadaptation », qui se comporte comme une diathèse. Celui-ci peut s’ajouter à l’une d’elles ou orienter un sujet vers telle ou telle diathèse pathologique à l’occasion d’une quelconque « agression » physique ou psychique. Les diathèses portent le nom d’oligoéléments, ce qui permet d’entreprendre un traitement aussitôt sa diathèse définie.

Diathèse 1 : Allergie

Oligoélément régulateur : manganèse.

Cette diathèse caractérise les optimistes radicaux, les hyperactifs et les émotifs. On constate des manifestations de type allergique : maladies de peau, troubles respiratoires, hypertension. Le manganèse est un modificateur de terrain dans les états arthritiques et les allergies franches. Il est indiqué pour les rhumes des foins, les migraines, les allergies alimentaires et l’eczéma allergique.

Diathèse 2 : Hyposthénie

Oligoélément régulateur : Manganèse-cuivre.

Cette diathèse caractérise les calmes avec une faible résistance à l’effort. Les manifestations courantes sont de type infectieux des voies aériennes supérieures et de la sphère ORL. Le manganèse-cuivre est indiqué dans les affections respiratoires allergiques ou infectieuses à répétition, pour l’anémie, l’arthrite récidivante, les otites à répétition, les fatigues physiques et intellectuelles.

Diathèse 3 : Dystonie

Oligoélément régulateur : manganèse-cobalt.

Cette diathèse marque l’amorce du vieillissement avec des angoisses et de la fatigue diurne, souvent accompagnées de dérèglements du système neurovégétatif : troubles circulatoires, gastro-intestinaux et rhumatismes. Le manganèse-cobalt a une action positive sur les états neuro-arthritiques, le système neurovégétatif et les troubles circulatoires des membres inférieurs, crampes, troubles digestifs, colites, varices, hémorroïdes et anxiété.

Diathèse 4 : Asthénie

Oligoélément régulateur : cuivre-or-argent.

Elle caractérise le vieillissement avec une perte brutale de vitalité, une absence de toute réaction de l’organisme et de la dépression. Le cuivre-or-argent augmente la résistance aux maladies infectieuses, agit sur les états dépressifs et la fatigue générale. Il a une action sur tous les états inflammatoires aigus. Il est également indiqué pour le rhume, la grippe, les courbatures, l’asthénie, les rhumatismes articulaires aigus et la polyarthrite chronique.

Le syndrome de désadaptation

Oligoéléments régulateurs : zinc-cuivre et zinc-nickel-cobalt.

Le zinc-cuivre est relié aux organes génitaux de la femme et de l’homme. Indiqué pour les troubles fonctionnels génitaux : puberté, ménopause, syndrome prémenstruel, incontinence. Le zinc-nickel-cobalt est adapté au traitement des états prédiabétiques, ainsi qu’en cas de digestion lente et difficile, ou encore d’hypoglycémie.

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


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