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Ubérisation de la santé : surtout, n’ayez pas peur !

Article paru dans le journal nº 35

Alternative Santé était invité à une conférence à Paris-Dauphine sur le thème sensible de la e-santé, secteur en pleine transformation, et du Big Data. Tandis que les géants du net lorgnent sur les données privées (une mine d’or), l’ubérisation de la santé se profile. De quoi s’inquiéter ? « Surtout pas ! », a-t-on tenté de nous faire croire…

Applications smartphone mesurant les risques d’AVC, consultation en ligne, lentilles connectées pour diabétiques, pilulier en réseau… La e-santé, soit le recours aux technologies numériques dans le domaine médical, est à nos portes. Si elle promet de potentielles avancées en termes de soin ou de suivi, elle questionne aussi sur les conséquences d’une inquiétante dérégulation du secteur, ou ubérisation (lire l’encadré), et sur la fuite de nos données personnelles.

C’est de ce sujet ô combien sensible dont sont venus débattre des spécialistes lors de la conférence « L’Ubérisation de la santé : de la e-santé au big data » en avril, à l’université Paris-Dauphine. Dans ce temple du business parisien se sont retrouvés professeurs d’économie, dirigeants d’incubateur de startups digitales, cadres de laboratoire, médecins du Conseil de l’ordre et communicants en stratégie digitale, réunis sous la modération de Claude Évin, ancien ministre de la Santé.

Point d’accord unanime : le secteur de la santé vit une révolution « copernicienne » l’emmenant, inexorablement, vers une mutation numérique. Face à cette avancée, « il convient de s’adapter en trouvant le bon business model »,  note Jean-Pierre Thierry, médecin de l’organisation internationale HIMSS, en faisant la promotion des technologies médicales numériques.

Dans la e-santé, les règles sont passablement changées. Comment facturer une prestation virtuelle à un patient ? Un conseil donné par mail peut-il être considéré comme un acte médical ? Quid des sites qui proposent des conseils et qui ne sont pas des organismes de santé reconnus ? L’efficacité des objets connectés, qui ne transitent pas toujours par des professionnels, est-elle clairement évaluée ? Surtout, au coeur du débat, que faire des données ...

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