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Un cannabinoïde ? Mieux valait du chocolat

Article paru dans le journal nº 32

Pour maîtriser la nature, il faut savoir lui obéir, et je doute que les chercheurs de Big Pharma aient bien compris ce principe. Sinon, ils ne chercheraient pas des molécules capables de lutter contre notre organisme.

Pourquoi donner des anti-symptômes alors que l’on pourrait traiter leur cause ? Ceux qui croient soigner en bloquant une fonction du corps par un médicament se trompent, car ils ne font que renforcer la réaction contre laquelle ils essaient de lutter !

Il suffit de considérer l’affaire récente de cette étude clinique menée chez des volontaires sains. Il s’agissait de limiter la dégradation naturelle dans le corps d’une molécule qui apaise et calme la douleur (l’anandamide, un neurotransmetteur cannabinoïde endogène).

Dans leur raisonnement, les chercheurs ont suivi le même processus que pour les antidépresseurs : ils ont cherché un « anti » quelque chose au lieu de donner un « pro » quelque chose. Ils auraient mieux fait de donner aux volontaires du chocolat, qui justement contient de l’anandamide. Non, ils ont préféré jouer les apprentis sorciers, et cela a conduit au décès d’un cobaye humain et à de graves séquelles pour plusieurs autres (les chimpanzés ayant pour leur part résisté). Ils ont testé la molécule anti-dégradation des cannabinoïdes, suivant en cela le même principe que pour les antidépresseurs.

Plutôt que de stimuler les sécrétions naturelles et favoriser le cannabinoïde du cerveau ou de donner un analogue végétal (le chocolat), on fait en sorte de bloquer la destruction de ce cannabinoïde par l’organisme ! On connaissait déjà les résultats avec d’autres molécules semblables, dont la commercialisation a dû être stoppée en raison de graves accidents. Qu’espérait le laboratoire ? Vendre des produits pour créer une forte dépendance ? Car c’est bien là la conséquence de ce type de médicament : les « anti » symptômes créent en fait une dépendance. Quelle aubaine pour l’industrie !

C’est comme pour les antidépresseurs qui bloquent la dégradation de la sérotonine. Vous ne pouvez plus les stopper, et qui plus est, vous ne pouvez même pas absorber la plante qui en contient, qui pourtant vous soignerait. Par exemple, avec le millepertuis, vous renforcez la nature en l’aidant à se rééquilibrer, car cette plante contient de la sérotonine et de la mélatonine qui sont des hormones du bien-être. C’est une plante que l’on peut qualifier de pro-euphorisante (c’est-à-dire qui permet de ressentir plus de bien). Mais cela ne semble pas intéresser la recherche pharmaceutique. Car au lieu d’aller dans ce sens, elle prend la direction opposée : les chercheurs mettent au point des molécules qui évitent la destruction de la sérotonine sans pour autant en apporter. Et comme on ne corrige jamais la déficience, si on vient à manquer d’antidépresseur, on est pire qu’avant. Ils espéraient sans doute faire de même avec leur poison !

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


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