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Et si l’on développait la naturosophie ?

  • C'est là la vertu des plantes de rendre son équilibre à notre organisme. C'est là la vertu des plantes de rendre son équilibre à notre organisme.
Article paru dans le journal nº 63

Il y a quelque temps déjà, j’avais eu l’occasion d’employer le terme « naturosophie ». On pourrait le définir comme « l’étude de la sagesse de la nature ». Cette véritable science du vivant englobe l’étude et l’utilisation de la physiologie des quatre règnes : minéral, végétal, animal et humain. Car rien n’est séparé. Ce qui nous constitue, tant au plan physique que moral, est relié à l’ensemble de la nature telle que nous la percevons.

Une science à part…

On ne peut nier l’existence d’une intelligence dans la nature. Autrefois, ceux qui l’avaient perçue se considéraient comme des philosophes de la nature, c’est-à-dire qu’ils étaient adeptes – ou plus exactement amoureux – de cette sagesse naturelle. Amoureux, car qu’attendre de quelque chose que l’on n’aime pas ? Ainsi, pour moi, les chercheurs en matière d’écologie sont des philosophes de la nature, et leur science dérive de la naturosophie. Ils démontrent comment cet environnement que nous devrions tous aimer doit être préservé, et comment, alors, il pourra nous servir. Car, comme l’affirmait Descartes, « on ne gagne d’empire sur la nature qu’en lui obéissant ». Et cet adage ne s’applique pas uniquement à la nature extérieure de l’être humain, mais également à sa nature intérieure.

… pour une médecine sans pareil

En matière de santé, on trouve aujourd’hui les mêmes oppositions que jadis entre matérialistes et naturosophes. Les premiers pensent que tout est matière, qu’il suffit d’assembler des molécules pour changer la fonction et la structure des corps vivants. Il n’en est rien. La nature renferme des énergies insoupçonnées. Elle possède sa propre intelligence, que des molécules chimiques ne peuvent ni réarranger ni modifier. La seule chose qu’obtiennent ces pseudo savants du matérialisme, c’est que la nature réagit à leurs molécules ; mais bien des médicaments, s’ils sont utiles, ne le sont véritablement que parce que l’organisme réagit à leur contact. Cependant, si les modifications qu’ils entraînent dans la physiologie du corps humain sont un temps utiles, en traitant les symptômes, ils finissent à la longue par l’épuiser, et lui deviennent préjudiciables.

D’un point de vue naturosophique, on considérera l’action d’un totum végétal ou minéral entrant en sympathie avec une fonction ou un organe donné. C’est là la vertu des plantes que de rendre son équilibre à notre organisme, tout simplement parce qu’elles renferment les mêmes molécules intelligentes que celles de nos cellules. Toutes nos hormones se retrouvent, par exemple, dans le règne végétal ; et tous les sels minéraux et les oligo-éléments, dans le règne minéral. L’essentiel, c’est de savoir les extraire sans les modifier. Il faut souhaiter que de plus en plus de scientifiques s’orientent dans ce sens : l’intelligence des humains est bien limitée lorsqu’elle invente des copies de la nature en essayant de lui imposer des directions pour son simple profit. Ces inventions – notamment les médicaments, ingérés par l’être humain et relargués à l’extérieur, dans une nature qui, elle, n’a rien demandé – sont vouées à l’échec. Il est temps de s’intéresser davantage à tout ce qu’il y a de naturel plutôt qu’au synthétique.

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


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