Accueil À lire… ou pas Les meilleurs extraits du livre du Dr Laurent Schwartz
Les meilleurs extraits du livre du Dr Laurent Schwartz
Malgré les progrès de la médecine, la mortalité par cancer n’a quasiment pas baissé depuis 1960 (en particulier pour ce qui concerne les tumeurs du foie, pancréas, cerveau et poumon). Une méthode simple et non toxique se révèle redoutable pour rendre leur fonctionnalité aux cellules. C’est ce qu’explique le Dr Laurent Schwartz dans son dernier ouvrage.
Le dépistage précoce
Prôner le dépistage précoce, c’est avouer l’échec des thérapies curatives. Il est vrai qu’une légende urbaine […] prétend que des milliers de nouveaux cancers apparaissent chaque jour dans notre corps et que notre système immunitaire agit comme le font les pompiers pour éteindre l’incendie […]. Cette rumeur a autant de valeur scientifique que les discussions de café du commerce.
La généralisation des techniques de dépistage du cancer […] du sein ou de la prostate […] n’a pas fait apparaître de bénéfices flagrants pour les patients. Le dépistage systématique est de plus en plus controversé. En effet, dépister, c’est découvrir de petites tumeurs. Or ces petits cancers sont rarement agressifs. Ils auraient pu rester à l’état dormant pendant des décennies, voire durant toute la vie du patient.
Ces campagnes de dépistage systématique ont eu un effet pervers. Nombre de « patients » se sont vu affublés de cancers qui n’en étaient pas vraiment.
Traitements insuffisants
La chimiothérapie anticancéreuse […] ne date pas d’hier. Ces vieilles molécules, dérivées des gaz de combat de la Première Guerre mondiale, forment encore aujourd’hui la base des traitements anticancéreux.
La logique qui sous-tend ce traitement est de tuer […] le cancer. Inutile de revenir sur les miracles de la chimiothérapie dans les traitements du cancer de l’enfant, du cancer des ganglions ou de la maladie de Hodkin. Ces succès indiscutables ont hélas masqué l’essentiel : le traitement n’avait aucune efficacité transitoire sur la majorité des cancers de l’adulte.
La chimiothérapie est dangereuse, et pas seulement à cause de sa haute toxicité. […] La majorité des essais montre que les tumeurs se stabilisent ou régressent, mais l’espérance de vie ne s’en trouve que peu améliorée. Les cancers ressurgissent un jour ou l’autre, plus malins et plus agressifs que jamais. Et le bénéfice pour le patient est très discutable. Au mieux, la chimiothérapie ne prolonge que de quelques jours la survie des patients atteints de cancers du poumon, du foie, du cerveau. Et à quel prix !
En réalité, on ne sait pas pourquoi la chimiothérapie est efficace dans certaines tumeurs comme les cancers de l’enfant et peu efficace voire clairement toxique chez l’adulte. En réalité on ne sait pas comment elle fonctionne.
[L]à où il y a une escroquerie évidente, c’est quand des scientifiques prétendent guérir le cancer par une immunothérapie. L’espoir est de dresser les globules blancs pour leur apprendre à manger les cellules cancéreuses et pas les cellules normales de l’individu. Des vaccins anti-cancer ont obtenu leur autorisation de mise en marché. Cela coûte plus de 100 000 euros pour le traitement d’un malade. Et les données cliniques analysées par les seules firmes montrent des améliorations minimales de la survie. Un jour, on montrera que ces améliorations étaient elles aussi fictives.
Cancer et vieillissement
Le cancer est une maladie du vieillissement, tout comme la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson. Les deux tiers des cancers sont diagnostiqués après l’âge de 70 ans. […] Le collagène est le tissu de soutien sur lequel s’appuient nos cellules gorgées d’eau. Les fibres de collagène coulissent les unes avec les autres pour donner cette élasticité propre à la peau des bébés. Vieillir, c’est devenir de plus en plus dur, fibreux et cassant. Mais quelle est la raison de cette fibrose progressive que d’autres appellent le vieillissement ? En vieillissant, des déchets sucrés viennent s’arrimer au collagène et forment des ponts de fibre à fibre. Nous nous rigidifions en vieillissant. Les fibres arrimées les unes aux autres perdent leur élasticité. Et rompent aux moindres traumatismes.
Vieillir c’est casser progressivement. Et comme les fibres de la peau, les fibres du collagène aussi craquent, un peu à la façon d’un élastique trop sollicité. C’est ainsi que surviennent les anévrismes artériels, les ruptures ligamentaires, les hernies et autres pathologies typiquement dues au vieillissement.
À chaque battement cardiaque, une onde de choc se propulse du cœur vers les organes. Le cœur bat mais le cerveau, les reins, le foie aussi. Et tout neurochirurgien ou tout radiologue sait le mouvement du cerveau suite à la systole cardiaque : un petit coup, soixante fois par minute. À la longue, cela fait beaucoup.
Le cancer ne survient qu’exceptionnellement sur des tissus sains de l’adulte encore jeune. Il siège dans un organe, qui a subi une lésion provoquée le plus souvent par une inflammation chronique (bronchite du fumeur, cirrhose du foie de l’alcoolique, expositions répétées à l’amiante…). Ces agressions continues font vieillir prématurément l’organisme. Et on sait maintenant que le vieillissement représente un terreau fertile pour le développement de tumeurs et de cancers.
Le cancérigène le plus puissant reste l’âge et le facteur le plus déterminant le sexe. […] Le cancer est clairement une maladie de l’homme âgé et les femmes ont un temps été épargnées.
La vraie prévention : vivre au ralenti
Il existe des milliers de « recettes » censées diminuer le risque de cancer. Certaines de « prévention » ont été testées à grande échelle. La liste est longue de cette succession d’échecs. Parfois, on note quand même une diminution du risque de cancer, de la prostate par exemple, mais en même temps c’est le cancer du poumon qui augmente. Autant être honnête et le dire clairement : tout cela ne fonctionne pas.
On sait pourtant ce qu’il faut faire : il faut ralentir le vieillissement. [Et pour cela,] il suffit de ralentir le métabolisme. […] Si nous avons gagné plus de vingt ans d’espérance de vie en un siècle, ce n’est pas seulement grâce aux progrès de la médecine. Nous travaillons moins dur physiquement que nos ancêtres. Nous nous chauffons en hiver et dormons dans des lits douillets. Bref, nous nous économisons… Par comparaison, nous vivons au ralenti !
Plusieurs expériences, en général anciennes, montrent qu’une réduction de l’apport calorique (en particulier en sucre) augmente la durée de vie des animaux. C’est vrai chez les souris, les rats, les singes et aussi chez les êtres humains. […] [O]n connaît un seul peuple au monde qui soit totalement épargné par le cancer. Il s’agit d’une population naine qui vit en Équateur (Amérique du Sud). Par un hasard génétique, ces Indiens de petite taille ne captent pas le sucre. Cette population ne souffre ni de diabète, ni de cancer, ni de maladie d’Alzheimer. Voilà un argument de poids en faveur de la piste métabolique !
Le traitement métabolique
[L]a cellule saine [est] conçue soit pour synthétiser, soit pour brûler. Elle brûle les dérivés du sucre pour les transformer en énergie ou au contraire pour grossir et se diviser, en allumant ou en éteignant les mitochondries. Si la mitochondrie est lésée, ou si elle ne reçoit plus sa nourriture, la cellule ne peut donc plus brûler. Pour survivre, elle utilisera alors une voie bien moins efficace pour fabriquer de l’énergie : la synthèse. Et comme elle synthétise, elle grossira et se divisera. Le cancer n’est que cela. La mitochondrie est asséchée, car elle est déconnectée du cytoplasme. Le cancer n’est finalement qu’un problème de plomberie !
Pour empêcher le cancer de croître, il suffit de relancer l’activité de la mitochondrie quand c’est encore possible. Il n’est pas possible malheureusement d’injecter des mitochondries aux cancers de nos patients ; il faut donc trouver le moyen de les guérir autrement, notamment avec des médicaments bon marché qui existent dans la pharmacopée européenne et qui sont sans danger majeur.
Il existe une enzyme (protéine aux propriétés catalytiques, capable d’orienter une réaction) appelée pyruvate déshydrogénase (PDH), qui permet le passage du pyruvate (un dérivé du sucre) vers la mitochondrie. Si la PDH est bloquée, ce dérivé du sucre ne peut pas être consommé par la mitochondrie. Il y a accumulation et stagnation anormale de pyruvate qui va prendre un autre chemin et sera excrété sous la forme d’acide lactique.
La PDH n’est pas une simple enzyme, c’est un complexe de multiples sous-unités… autant dire un cauchemar pour biochimiste ! L’un des cofacteurs [molécule permettant de faire fonctionner une enzyme] de ce complexe est un médicament fréquemment prescrit en Europe du Nord, l’acide lipoïque. L’addition d’acide lipoïque stimule la PDH et le pyruvate est alors dégradé par la mitochondrie qui était simplement « débranchée ». Des dizaines de publications scientifiques décrivent l’efficacité antitumorale de ce médicament.
Si la mitochondrie se remet à fonctionner, elle va produire de l’énergie et brûler. La croissance ralentira. Mais dans le cas du cancer, la mitochondrie tumorale « fuit ». Du citrate (acide nommé citrate, car il est présent en grande quantité dans les agrumes, notamment dans le citron) sort de la mitochondrie pour aller dans le cytoplasme alentour. Pour colmater la brèche, il faut bloquer une autre enzyme clé, la citrate lyase, par de l’hydroxycitrate.
L’injection de cellules tumorales dans le flanc des souris se transforme en tumeur palpable en quelques jours et la souris décède en quelques semaines. Un traitement à l’acide lipoïque ou à l’hydroxycitrate, pris isolément, n’a eu que peu d’effet. En revanche, la combinaison des deux produits s’est révélée extrêmement efficace pour ralentir la croissance des cancers de tous types (vessie, côlon, poumon, mélanome cutané…). Nous avions découvert un nouvel invariant, et ce résultat fut confirmé par d’autres, plus tard.
Des molécules non toxiques et bon marché
Dans le traitement métabolique du cancer, la posologie est la suivante :
• Acide lipoïque : 600 mg, en intraveineuse lente ;
• Hydroxycitrate : 500 mg, en comprimés, matin, midi et soir.
Pour des raisons pratiques, il est difficile de conseiller une injection quotidienne d’acide lipoïque. On trouve l’hydroxycitrate dans les parapharmacies, ou sur Internet. Il est extrait d’un fruit exotique, le Garcinia cambodgia ou le tamarinier de Malabar. Il ressemble à une citrouille et est riche en hydroxycitrate. […] Il n’existe pas, dans le commerce, d’hydroxycritrate pur. Les patients furent contraints de prendre un complément alimentaire riche de 60 % d’hydroxycitrate, les 40 % restants étaient constitués de sel et d’excipient. Ce traitement n’a pas d’effet secondaire toxique lourd.
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