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La médecine découvre l'infinitésimal

Article paru dans le journal nº 39

Après avoir, pendant près de cinquante ans, asséné aux malades des médicaments surdosés assortis de graves effets secondaires, la médecine officielle semble désormais vouloir basculer dans le camp de l’infiniment petit. Grâce aux nouvelles technologies, on nous annonce en effet l’arrivée prochaine d’une nouvelle race de médicaments, à taille nanométrique (un milliardième de mètre), capables de distiller leurs principes actifs en quantités infimes à l’endroit précis où l’on en a besoin. Quelle découverte ! Quel pas de géant ! Je devrais sans doute applaudir, mais excusez-moi de ne pas être impressionné.

Depuis des dizaines d’années, des gens comme moi, passionnés de médecines naturelles, défendent en effet l’idée qu’il est dangereux d’employer un marteau-piqueur pour enfoncer un clou. Nous savons qu’un petit coup de pouce suffit souvent à relancer les fonctions métaboliques assoupies et qu’un souffle peut raviver nos capacités d’autoguérison. Nous affirmons depuis toujours que la plus infime trace de principe actif contenue dans une plante est essentielle à la guérison.

Malgré les railleries de la science officielle, nous avons également toujours soutenu qu’un élixir de fleurs pouvait avoir une action thérapeutique, et ce même si nos outils de mesure sont incapables d’y déceler la moindre molécule. Nous croyons à l’homéopathie, à la médecine énergétique, à la médecine quantique… Et surtout, nous avons le courage de reconnaître que bien des choses nous échappent encore, et pas seulement parce que nous ne sommes pas assez savants pour les comprendre.

Bien entendu, la médecine officielle, qui débute dans le domaine de l’infinitésimal, est à mille lieues de ces réflexions. Son premier souci est d’éviter que le virage technologique qu’elle prend ne soit assimilé à une quelconque forme de désaveu des remèdes de cheval qu’elle a concoctés jusqu’ici. Elle s’efforce donc de nous convaincre que ce qu’elle vient de découvrir n’était pas envisageable, hier, faute de disposer des outils technologiques ultra-puissants mis au point récemment. Son autre impératif est de ne pas tomber dans la critique qu’elle a adressée aux médecines douces : soigner avec l’infinitésimal, quelle foutaise !

La science finit toujours par confirmer l’intuition. Aujourd’hui, c’est la médecine qui découvre les vertus de ce qu’elle considérait jusqu’ici comme insignifiant, inconsistant, négligeable… Tant mieux ! Et s’il faut pour cela qu’elle le transforme en quelque chose de gigantesque, pardonnons-lui ce réflexe infantile.

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé