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Mycoplasmes : l'infection sexuellement transmissible trop méconnue

  • La bactérie mycoplasmaLa bactérie mycoplasma
Article paru dans le journal nº 86

Parmi les infections sexuellement transmissibles, une « nouvelle arrivée » fait de plus en plus parler d’elle : Mycoplasma genitalium. Plus répandue qu’il n’y paraît, encore mal diagnostiquée et de plus en plus difficile à soigner, elle va donner du fil à retordre à la médecine. Les plantes et réponses naturelles peuvent-elles aider à s’en débarrasser ? Bilan des recherches existantes.

Article mis à jour le 27/01/2021

Une bactérie inédite est en lice pour devenir la « nouvelle star » des infections sexuellement transmissibles (IST) : Mycoplasma genitalium. Pour deux raisons : premièrement, cette bactérie de la classe des Mollicutes est la plus petite actuellement connue capable de se répliquer par elle-même ; deuxièmement, il n’existe pour la contrer que quelques antibiotiques efficaces, pour lesquels les cas de résistance se multiplient.

Une infection discrète mais pas anodine

Mycoplasma genitalium (MG) commence à inquiéter les milieux médicaux. Encore peu connue, décrite pour la première fois en 1980, la médecine n'a validé son caractère sexuellement transmissible que depuis 2015. Cette bactérie de la famille des mycoplasmes se distingue de ses consœurs par son caractère plus infectieux et plus virulent, comparable à Chlamydia trachomatis ou Neisseria gonorrhoeae (gonocoque).

Pour l’heure, MG est encore peu recherchée par les médecins car souvent asymptomatique. Elle est pourtant reconnue comme responsable chez l’homme d’urétrites (inflammation de l'urètre), d’épididymite (inflammation du canal reliant les testicules à la prostate) et de prostatites. Les symptomes possibles sont :

  • Miction plus fréquente ou brûlure à la miction
  • Inflammations génitales, douleurs durant les rapports sexuels, écoulements

Chez la femme, elle est responsable d'urétrite (inflammation de l'urètre) et de cervicites (inflammation du col de l’utérus). Les symptomes possibles sont :

  • Mictions plus fréquentes ou brûlures à la miction
  • Douleurs vaginales et pelviennes, écoulements, saignements anormaux

Mais on soupçonne également cette bactérie d’être à l’origine d’endométrites, d’autres infections génitales hautes (trompes, ovaires), de grossesses extra-utérines, d'infertilité, de naissances prématurées et de fausses couches.

Dans la grande famille des mycoplasmes, il y a également Mycoplasma hominis et Mycoplasma Ureaplasma spp, des germes habituels (« commensaux ») du tractus uro-génital bas. Généralement considérées comme sans conséquence, ces espèces peuvent néanmoins être responsables d’infections gynécologiques et néonatales lorsqu’elles sont en surnombre, ainsi que de troubles de la reproduction et d'accouchement prématuré – des problématiques en progression constante.

C’est aussi le cas de l’infection à chlamydia, actuellement la première cause d’IST d’origine bactérienne. Touchant plus particulièrement les populations jeunes, elle peut provoquer chez la femme une obstruction des trompes, parfois synonyme d’infertilité ; et conduire chez l’homme à une inflammation de la prostate ou des testicules, avec là aussi un risque d’infertilité.

De son côté, Neisseria gonorrhoeae est, elle, déjà plus confidentielle. Cette infection qui s’attaque principalement aux hommes (85 % des cas) peut entraîner des phénomènes inflammatoires au niveau de l’épididyme (canal spermatique), ...

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