Le lait maternisé aux nanoparticules

Plusieurs enquêtes ont révélé que des laits maternisés de différentes marques contiennent des nanoparticules, en particulier du nanodioxyde de titane (E171) et des nanosilices (E551). Seul le lait maternisé bio portant le label AB apporte quelques garanties, les nanoparticules étant proscrites par le cahier des charges AB. De sorte que le lait AB des grandes surfaces est censé respecter cet engagement.

Par ailleurs, l’obligation de signaler sur l’étiquetage la mention « nano » quand ils en contiennent n’est pas encore fiable, car une partie des producteurs (non AB) déclarent manquer de traçabilité sur leurs filières d’approvisionnement. Leurs fournisseurs eux-mêmes ne seraient pas tous informés sur la présence de nanoparticules dans leurs ingrédients. Pour parfaire le tout, cette obligation d’étiquetage reste rarement respectée. En outre, le lait maternisé des pharmacies est concerné lui aussi, tous âges confondus. Les alternatives ou autres laits (soja, amande, brebis) posent les mêmes problèmes, à ceci près que les produits les moins transformés sont les moins susceptibles de contenir des nanoparticules. Le cahier des charges AB représente donc actuellement la meilleure réponse, en dehors, bien sûr, de l’allaitement par la mère qui mange sainement.

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