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Dr Jean-Louis Garillon : "La médecine quantique rend visible l’invisible"

Agissant au niveau informationnel et énergétique, les thérapies quantiques se développent de manière exponentielle depuis vingt ans. Portées par une kyrielle d’appareils spécifiques élaborés à l’origine en Russie, elles sont encore mal connues mais offrent des voies thérapeutiques prometteuses. Le point avec le Dr Jean-Louis Garillon, Vice-président de l’Institut international de médecine quantique de Moscou et l’un des spécialistes en France en médecine quantique.

Isabelle Fontaine

Alternative Santé : Le terme de « médecine quantique » est assez nébuleux. Pouvez-vous nous expliquer ce que cela recoupe ?

Dr Jean-Louis Garillon La médecine quantique s’inscrit dans la lignée des thérapies complémentaires personnalisées, comme la médecine traditionnelle chinoise et ayurvédique ou, plus près de nous, l’auriculothérapie ou l’ostéopathie. Elle se fonde non pas sur l’action de substances chimiques dans le corps, mais sur des réactions d’ondes ou de champs électromagnétiques particuliers émis au niveau de l’organisme. Son objectif n’est pas de combattre un symptôme particulier, mais de remonter à sa source pour en comprendre et en traiter les causes, afin de ramener le patient à son point d’équilibre, c’est-à-dire à son état optimal de santé. La médecine quantique se place donc à un niveau informationnel et énergétique, aussi appelé vibratoire ou ondulatoire. Elle repose sur l’utilisation d’appareils spécifiques ayant en commun des mécanismes de « résonance », tout comme l’IRM, une technique d’imagerie médicale classique permettant de créer des images en coupe du corps humain grâce aux propriétés magnétiques des protons de nos cellules. Ainsi, certaines catégories d’ondes peuvent être émises : électromagnétiques, scalaires, ultra-basses – identiques à celles du cerveau – ou hautes fréquences, soniques, etc. Imperceptibles pour le patient, qui ne ressent aucun courant électrique et aucune chaleur, elles sont envoyées sur tout ou partie du corps pour évaluer ou pour corriger son degré de fonctionnement, par l’intermédiaire d’émetteurs et de capteurs. Le praticien obtient en retour des indications très précises lui permettant de faire un bilan du degré de santé de la personne au niveau tissulaire, cellulaire, organique, nerveux, hormonal, ainsi que sur les grandes fonctions du corps comme la digestion, la circulation, l’élimination, les défenses... De plus, ces ondes peuvent être utilisées de manière curative, pour restaurer la cohérence des flux informationnels de l’organisme. On parle alors de méta-thérapie.

Quel est le lien entre cette approche thérapeutique et la physique quantique ?

Les machines utilisées reposent, en partie, sur des technologies nano-ondulatoires, issues de la recherche en mécanique quantique leur permettant de capter et influer sur des phénomènes informationnels. Cette nouvelle approche de la physique, portée par de grands scientifiques comme Louis de Broglie, Niels Bohr, Wolfgang Pauli, Werner Heisenberg ou encore Erwin Schrödinger, révolutionne notre manière de voir le monde. Cette branche étudie l’infiniment petit, c’est-à-dire ce qui se situe au niveau du quantum, la plus petite mesure indivisible, inférieure à l’atome. À ces très petites échelles, on entre dans une dimension de la matière singulière, avec des lois et des propriétés totalement différentes que celles qui prévalent dans le monde macroscopique. La gravitation, le temps et l’espace n’existent plus tels que nous les connaissons. Quand on quitte ce monde de la matière dense, on entre alors dans le monde de l’énergie et de l’information. C’est en quelque sorte celui de « l’empreinte énergétique » que l’on va justement analyser grâce aux technologies quantiques, et sur laquelle on va pouvoir agir dans le but de restaurer la santé du patient. Cela se rapproche du principe de l’homéopathie, que l’on peut aussi considérer par certains aspects comme une technique « quantique ».

Quelles sont les origines de ces thérapies et de ces machines ?

Ces machines ont été mises au point pour la médecine spatiale russe au cours des années 1970. Tout est parti de l’histoire d’un commandant de bord russe envoyé en mission dans l’espace, et qui a souffert d’un abcès dentaire. Divers médicaments lui furent administrés sans succès, et l’infection progressa. Quand il revint sur Terre, les médecins purent observer que bizarrement, le traitement fonctionnait normalement sur lui alors qu’il n’avait que des effets secondaires dans l’espace. Cela amena les chercheurs à s’intéresser, dans le plus grand secret, à d’autres variables de la santé humaine, c’est-à-dire à ses paramètres plus subtils, de nature énergétique. Ils se sont penchés sur divers travaux internationaux, notamment ceux de l’Allemand Fritz-Albert Popp sur les biophotons. À la suite de quoi ils mirent au point le premier appareil de thérapie quantique, le Milta (Magnéto Infrarouge Laser Thérapie), qui parvenait entre autres à soulager les multiples inflammations dont souffrent les spationautes. En 1996, je me suis moi-même rendu en Russie, à l’Institut énergétique de Moscou. J’ai pu rencontrer les chercheurs. J’ai fait traduire certains de leurs travaux et ai contribué à faire connaître et à diffuser le Milta.

La médecine quantique est-elle populaire en Russie ?

Avec la fin de la Guerre froide, la médecine quantique a quitté le domaine du secret défense pour conquérir le grand public. Il y a plusieurs milliers de publications scientifiques en russe sur cette médecine quantique, et rien de traduit en aucune langue. Il existe aujourd’hui près de 10 000 centres de thérapie quantique dans ce pays, où la population se rend quotidiennement. On vend même des petits appareils domestiques dont les publicités géantes s’affichent dans les rues, vantant les mérites de la « santé de l’espace »… Tout cela est très loin de la position scientifique française sur la question, n’ayant pas validé ces approches, bien que les choses évoluent depuis quelques années, surtout depuis le développement de la « photobiomodulation » par les Américains. Dans cette perspective, en France, des expérimentations commencent à être menées en milieu hospitalier. Je viens d’être contacté par le Professeur Peyrin-Biroulet, du CHU de Nancy-Brabois, au sujet des MICI (maladies inflammatoires chroniques de l’intestin), telles que la maladie de Crohn. D’autres expérimentations avec des appareils quantiques se développent en France en milieu hospitalier en chirurgie réparatrice et orthopédique, en neurologie. Elles devraient bientôt faire l’objet de publications scientifiques.

Vous utilisez vous-même plusieurs de ces appareils dans la prise en charge de vos patients. Quelle expérience thérapeutique en avez-vous ?

J’utilise certaines de ces technologies depuis vingt ans, comme le Milta et le PhysioScan, et j’ai soigné jusqu’à présent des milliers de patients. Ces outils me permettent, parallèlement à ma démarche de patricien en médecine naturelle, d’évaluer finement une multitude de paramètres chez le patient, pas seulement physiologiques mais aussi émotionnels et psychologiques, et de comprendre ainsi l’origine de la pathologie ou d’un dysfonctionnement afin de traiter efficacement. En matière de démarche curative, j’observe une efficacité intéressante en particulier sur les problèmes immunitaires, comme les maladies auto-immunes et toutes les allergies. J’ai aussi obtenu des résultats étonnants sur des escarres régénérées, des cicatrices internes et externes atténuées, voire effacées, ou encore sur des épines calcanéennes, résorbées avec radios à l’appui. Cependant, si la machine quantique accompagne le travail du praticien, elle ne fait pas tout. Il ne s’agit pas d’une médecine robotisée. Les machines ne sont qu’un outil à la disposition du thérapeute, mais ne se suffisent pas à elles-mêmes.

Existe-t-il des dérives dans le domaine ?

Il existe des pseudo-praticiens manquant de formation en physiologie et en médecine, de même que dans les technologies quantiques tout autant que dans l’accompagnement thérapeutique. Quant aux appareils, dont il existe des centaines de types différents et bon nombre de copies russes et chinoises, certains peuvent être d’une fiabilité douteuse. Par conséquent, il faut rappeler que les certifications ne dépendent que des fabricants eux-mêmes, puisque cette approche n’est pas encore validée en France. Bien que progressant à grands pas, la médecine quantique suscite la méfiance, car, comme toute approche totalement novatrice, elle s’inscrit dans un changement de paradigme dans le domaine de la santé. En s’affranchissant des lois de la Terre, l’humain revêt désormais une dimension « cosmique », avec ce que cela sous-tend de spirituel et de mécanismes de l’ordre du subtil. En quelque sorte, les thérapies quantiques, que je préfère nommer « bioquantiques », parviennent à rendre visible ce qui est… l’invisible, à commencer dans le fonctionnement de l’humain pour mieux le soigner « sur la terre comme au ciel » !

Aller plus loin :

- Biologie, médecine et physique quantique,de Raphaël Cannenpasse- Riffard, éd. Marco Pietteur, 2011.

- Une médecine pour demain, l’homme électromagnétique, de François Trojani, éd. Dervy, 2008.

- Infos sur le Physioscan, l’un des appareils de thérapie quantique de référence : www.physioscan.fr

 

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