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La varicelle pas si bénigne que ça

Article paru dans le journal nº 11

La varicelle est une maladie généralement bénigne lorsqu’elle touche les enfants, mais elle peut devenir très grave, voire mortelle, lorsque c’est un adulte ou une personne à risque qui en est atteint. On néglige aussi souvent d’évoquer la responsabilité du virus de la varicelle dans la forte progression du nombre de patients atteints de fatigue chronique, allergies ou zonas. Contrairement à ce que l'on croit, les adultes sont parfois touchés par la varicelle et dans ce cas, elle est alors beaucoup plus dangereuse, notamment chez les adultes n’ayant jamais eu la varicelle, les femmes enceintes, les personnes présentant une faiblesse immunitaire (sida, immunodéprimés, greffés de la moelle, personnes sous immunosuppresseurs) chez qui elle peut être dramatique et les personnes âgées (la gravité de la varicelle a tendance à augmenter avec l’âge). Comment la prendre en charge dans ce cas ?

La varicelle passe pour une maladie bénigne, et c’est presque toujours le cas lorsqu’elle atteint un jeune enfant. Mais ses conséquences peuvent être beaucoup plus graves lorsqu’elle touche un adulte. Bien entendu, les formes graves de la varicelle ne sont pas si fréquentes (pour 700 000 cas de varicelle par an en France, on compte environ 1 000 hospitalisations et une vingtaine de décès, principalement des adultes) mais on constate aujourd’hui que la varicelle peut être à l’origine d’un grand nombre d’affections (fatigue chronique, infections, zonas…) chez l’adulte.

La varicelle est en effet due à un virus, le virus varicelle zona (VVZ) de la famille des herpès virus. Elle est extrêmement contagieuse. Les adultes n’ayant jamais eu la varicelle, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées doivent ainsi éviter systématiquement tout contact avec les personnes malades ou susceptibles de l’être.

Cela est parfois extrêmement difficile car le mode de transmission de la varicelle est principalement aérien : le virus se trouve dans la gorge et le nez de la personne malade avant qu’apparaisse l’éruption. Il faut savoir que le temps passé entre une contamination et la première manifestation de la maladie (temps d’incubation) est de 14 à 21 jours ! Les virus pullulent aussi dans le liquide clair des petites vésicules situées sur l’éruption. Il faut donc aussi être prudent lorsqu’on a été en contact avec ces vésicules ou avec les mains d’un enfant qui s’est gratté. Ainsi, le port de gants est conseillé lors des soins et un nettoyage des mains avec un antiseptique (Dakin, Septivon, Plurexid) est nécessaire après un contact direct.

Les adultes sont plus exposés aux complications

Les complications les plus graves sont rares, mais toujours possibles, en particulier chez l’adulte :

  • Troubles de la coordination des mouvements (ataxie) lorsque le virus atteint le cervelet. Cela se rencontre parfois chez l’enfant (une fois sur 4 000 environ). L’évolution est bénigne.
  • Infection pulmonaire appelée « pneumopathie varicelleuse » provoquant toux, crachats quelquefois sanglants, fièvre élevée et gêne respiratoire.
  • Inflammation du cerveau (encéphalite ou syndrome de Reye), qui est très grave. Elle est provoquée par la prise d’aspirine ou d’anti-inflammatoire lors de la maladie.
  • Autres complications gravissimes : lésions hémorragiques ou ulcéronécrotiques, atteintes d’organes, purpura fulminans, qui sont rarissimes et touchent surtout les personnes à risque.

La réactivation virale

Contrairement à ce que l’on croit, il n’y a pas que ceux qui n’ont jamais eu de varicelle qui sont menacés par ce virus. Une nouvelle contamination par le virus VVZ peut ainsi favoriser une nouvelle varicelle, comme cela s’est déjà vu, bien que cela soit une situation exceptionnelle.

En revanche, il est assez fréquent que la nouvelle contamination induise un zona. Car, une fois la varicelle guérie, quelques virus VVZ persistent à l’état latent (silencieux) ...

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