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Troubles des règles : rétablir le cycle

Article paru dans le journal nº 22

De la puberté à la ménopause, il n’y a aucune femme qui n’ait éprouvé, au moins une fois dans sa vie, des troubles de cycle menstruel : cycle trop long, trop court, absence de règles, règles trop rapprochées ou trop abondantes… ainsi que des problèmes au moment de ses règles : douleurs du bas-ventre, irritabilité, prise de poids, jambes lourdes, fatigue, pesanteur abdominale, douleur lombaire, tension des seins, migraine, trouble du transit intestinal… Chez certaines femmes ces problèmes sont tellement fréquents qu’elles finissent même par considérer que c’est la norme et qu’il leur faut s’y habituer. Cependant, ces troubles des cycles et des règles (dysménorrhées) ne sont pas normaux. Il ne faut pas considérer cela comme une fatalité, mais plutôt rechercher la meilleure solution pour y remédier. Face à cette situation, la médecine officielle s’attache plutôt à réduire l’importance des symptômes, et la médecine naturelle à restaurer l’équilibre hormonal.

Un déséquilibre entre taux de progestérone et d'oestrogènes

Dans la plupart des cas, les troubles dont souffrent les femmes au moment des règles ont une cause fonctionnelle, c’est-à-dire qu’ils proviennent d’un léger dérèglement hormonal. Le problème provient généralement d’un déséquilibre entre les taux de progestérone et ceux des oestrogènes (qui demeurent cependant dans les valeurs normales la plupart du temps) : trop de l’un ou pas assez de l’autre, mauvaise coordination entre les deux phases du cycle… en sont les principales raisons.

Les causes de ces dérèglements varient avec l’âge : il peut s’agir d’un cycle difficile à se mettre en place à la puberté, de la relance difficile après un arrêt de pilule, ou d’une ménopause laborieuse chez la femme mûre.

Mais ce sont surtout la fatigue (et les carences en fer et magnésium), le surmenage et le stress qui sont souvent les grands responsables de ces dysménorrhées fonctionnelles.

Il peut aussi s’agir d’une cause organique, c’est-à-dire due l’anomalie d’un organe, comme une endométriose, une adéno- myose, un fibrome, une dystrophie ovarienne, une infection chronique, une sténose du col utérin… Le traitement de la dysménorrhée passera alors par le traitement de cet organe. C’est la raison pour laquelle, il faut systématiquement consulter son gynécologue en cas de dysménorrhée.

Deux causes méconnues

Un problème vertébral. Avant d’engager un traitement, je conseille aux femmes atteintes de dysménorrhée de faire systématiquement un bilan ostéopathique complet. Car, très souvent, une mauvaise position, un déplacement, une contracture des vertèbres dorsales ou lombaires, peuvent interférer sur le système neurovégétatif qui régule le système hormonal. Ce ne sera qu’en cas de non-amélioration des dysménorrhées après une remise en place ostéopathique des vertèbres et du bassin, que l’on fera intervenir les autres traitements.

Je recommande également de s’éloigner systématiquement de tous les champs électromagnétiques artificiels : ordinateur (et colonne d’ordinateur posée auprès de soi), appareils électriques, multiprises, câbles électriques, lit électrique… car il a été observé que des femmes restant longtemps près d’un lieu d’émission (lit, lieu de travail, canapé devant la télévision) présentaient à plus ou moins long terme des troubles hormonaux et des dysménorrhées. L’éloignement de l’émission suffisait à améliorer très rapidement la situation.

Pilule et progestatifs, la première ordonnance de la médecine officielle

En médecine moderne, les traitements des dysménorrhées fonctionnelles ou/et des syndromes prémenstruels dépendent du fait que la femme désire ou non une contraception. Si elle désire une pilule contraceptive, celle-ci peut régler le problème de la dysménorrhée. Il faudra cependant rechercher le dosage adéquat de la pilule, ni trop faible ni trop fort… Autrement, si une contraception n’est pas souhaitée, on préférera un progestatif (Utrogestan, Duphaston) qui sera pris de ...

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