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Ostéoporose : les produits laitiers, nos ennemis pour la vie

Article paru dans le journal nº 36

Outre l’amalgame « laitages indispensables à la qualité des os », les produits laitiers sont censés, selon un adage populaire bien ancré, être indispensables à tous les âges de la vie pour jouir d’une bonne santé. Quand on évoque l’ostéoporose, on pense forcément à une complémentation en calcium afin de renforcer l’ossature fragilisée. Or les produits laitiers semblent clairement impliqués dans les processus inflammatoires chroniques également (pathologies se terminant par le suffixe –ite) de type arthritique, articulaire ou tissulaire.

Quand on évoque l’ostéoporose, on pense forcément à une complémentation en calcium afin de renforcer l’ossature fragilisée. Or le capital calcium correspond à 2 % du poids corporel seulement. Il s’agit surtout de phosphates, de carbonates et de fluorures de calcium. Le tout pour un poids de 1,5 kg, dont 10 grammes sont présents directement dans le sang.

Chaque année, un cinquième de ce calcium est totalement renouvelé, selon qu’est maintenu correctement ou non l’équilibre entre deux types de cellules osseuses : les ostéoblastes et les ostéoclastes. C’est ce qu’on appelle le remodelage osseux. Les ostéoblastes « construisent », les ostéoclastes « détruisent ». Ces derniers sont freinés dans leur action par les oestrogènes.

Au cours de l’enfance et l’adolescence, la masse osseuse augmente. L’activité des ostéoblastes est alors prépondérante : les os s’épaississent et acquièrent leur densité maximale. Vers 20 ans, la masse osseuse ce stabilise pendant quelques années, puis commence à diminuer après 40 ans. Avec l’âge, la prolifération des ostéoblastes diminue et les mécanismes de destruction osseuse l’emportent. Chez la femme, ce phénomène s’accélère fortement à la ménopause, avec l’arrêt de la sécrétion des oestrogènes. Cinq ans après, on constate une perte de 5 à 15 % de la densité osseuse, puis 2 % chaque année. Quand cette perte est dépasse 25 %, on parle d’ostéoporose.

Changement de paradigme

Faut-il pour autant se mettre à boire un litre de lait par jour pour se complémenter en calcium et renforcer son ossature ? Les femmes du Burkina Faso représentent un cas d’école à méditer : avec moins de 500 mg de calcium par jour et quasiment aucun produit laitier, elles devraient théoriquement souffrir d’ostéoporose. Et bien figurez-vous qu’elles n’ont quasiment aucun souci osseux !

Même constatation pour les Japonaises, qui se sont adaptées à des apports minéraux sous forme d’algues marines, véritables légumes de mer contenant jusqu’à 40 % de minéraux assimilables et autant de protéines, et de dérivés du soja, connu pour leur richesse en phyto-oestrogènes.

A contrario, les femmes nordiques, surtout les Suédoises, et les Nord-Américaines consomment 2,5 fois plus de calcium que les femmes burkinabés et souffrent très largement d’ostéoporose.

Outre l’amalgame « laitages indispensables à la qualité des os », les produits laitiers sont censés, selon un adage populaire bien ancré, être indispensables à tous les âges de la vie pour jouir d’une bonne santé. Or il se trouve que de nombreux chercheurs et cliniciens font entendre un autre son de cloche depuis les années 1990. Vingt à trente ans plus tard, quasiment tous les médecins homéopathes, beaucoup de pédiatres et de plus en plus de nutritionnistes, allergologues, dermatologues et gynécologues ont osé se positionner à l’encontre des grands courants pro-produits laitiers. Quelques cancérologues ont fait de même, à la suite des travaux édifiants des docteurs Gernez, Kousmine et Seignalet, ...

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