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Roger Lenglet : Les nanoparticules sont redoutables
parce qu’elles sont minuscules

Article paru dans le journal nº 27

Alimentation, textile, cosmétique, médicament, bâtiment, automobile… Protégées par les lobbies industriels, avançant masquées au mépris des consommateurs depuis une trentaine d’années, les nanoparticules ont envahi notre environnement. Or la toxicité et les effets délétères sur la santé de ces nouvelles molécules sont avérés. Roger Lenglet, journaliste d’investigation, tire la sonnette d’alarme.

Alternative Santé Vous affirmez à propos des nanoparticules qu’il s’agit de l’un des plus gros scandales sanitaires ayant jamais existé. Pourtant, ni les médias ni l’opinion publique ne semblent s’en émouvoir. Pourquoi ?


Roger Lenglet Depuis les années 1980, les industriels inondent les marchés de nanoparticules, sans contrôle ni traçabilité, avec le soutien quasi unanime des politiques. En 2004, un rapport du Sénat exige noir sur blanc de ne pas divulguer au grand public l’utilisation généralisée des nanomatériaux, afin d’éviter tous risques de boycott. Les nanoparticules sont des molécules « fantômes », dissimulées aux yeux du grand public. Dans l’immense majorité, elles n’apparaissent pas dans l’étiquetage. Il est donc presque impossible de savoir si un produit en contient.

En raison d’un intense travail de lobbying, elles échappent aussi à la réglementation européenne Reach, obligeant toutes nouvelles substances à subir des tests toxicologiques avant d’être commercialisées. Or leurs effets délétères sur la santé sont avérés par de nombreuses études. On est ici dans une pure logique financière, car les enjeux économiques sont considérables. C’est un secteur qui croît de manière exponentielle, qui se chiffre en milliers de milliards de dollars et reçoit le soutien des pouvoirs publics via d’importantes subventions.


En quoi les nanoparticules intéressent autant les industriels ?


Ces molécules high-tech ultra-petites, de l’ordre du nanomètre, sont fabriquées par des procédés industriels complexes. On « bricole » les atomes. Soit on les associe entre eux un à un – on parle de technique de bottom-up –, soit on réduit la matière par des processus de top-down. De par leur très petite dimension, elles sont douées de particularités physiques et chimiques inédites, conférant aux produits des qualités de résistance, de conservation, de légèreté, de souplesse, de texture, de finesse…

Dans le sel de table raffiné, par exemple, le nano-aluminium lui donne sa pulvérulence. Elles sont aussi utilisées pour élaborer des farines antigrumeaux. Dans les pansements, le nano-argent est antibactérien. Dans les yaourts, le nanodioxyde de titane accentue leur blancheur. Les nanomatériaux offrent des possibilités exceptionnelles à un moindre coût. De plus, une fois la nanoparticule créée, elle peut appartenir à la firme.

Elle est alors protégée par le secret industriel. Comme on déplore le brevet sur le vivant et Monsanto, on peut se désoler ici d’un scandaleux brevet sur la matière ! À leur manière, en jouant aux apprentis sorciers, les industriels, avec leurs nanotechnologies, sont en passe de faire exploser le bon vieux tableau des éléments chimiques de Mendeleïev.


Est-ce justement cette très petite taille des nanoparticules qui les rend dangereuses du point de vue de la santé ?


Elles sont si petites qu’elles pénètrent facilement tous les organismes fongiques, végétaux, animaux, microbiens… Chez l’homme, elles franchissent les barrières naturelles ...

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