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Se soigner avec la musique des protéines

Article paru dans le journal nº 26

On dit que la musique adoucit les mœurs, certains racontent aussi qu’en faisant écouter de la musique aux plantes vertes, elles poussent mieux, ou qu’en faisant écouter le canon de Pachelbel aux gens cela les déstresse. Se pourrait-il qu’il y ait quelque chose chez les êtres vivants qui réagisse positivement aux sons ou à de la musique ? J’ai peut-être trouvé une réponse dans les travaux de Joël Sternheimer, physicien et professeur à l’Université européenne de la recherche et chercheur indépendant*, qui a déposé en juin 1992 le brevet du « Procédé de régulation épigénétique de la synthèse protéique ». Ce titre semble un peu compliqué à première vue,  mais les recherches de Sternheimer sur la physique des particules ont mis en évidence l’existence d’ondes émises dans notre organisme qui, traduites en notes de musiques, pourraient apporter du bien être à notre corps en agissant sur le comportement de nos molécules.

Des ondes dans notre organisme

Les protéines sont des matériaux essentiels à la construction et au fonctionnement de tous les êtres vivants. Elles assurent des milliers de fonctions différentes comme transporter l’oxygène dans le sang, composer notre peau, ou intervenir dans la photosynthèse des plantes. Les protéines sont constituées de chaines de petites molécules appelées acides aminés qui se combinent entre elles. Selon l’ordre dans lequel les acides aminés se succèdent, la protéine aura une structure et une fonction différente. La physique quantique montre, grâce aux recherches de Joël Sternheimer, qu'à chaque acide aminé composant une protéine est associée une onde d'échelle, qui peut être transcrite en note de musique. Par la musique des protéines, ou protéodie, il est possible d'entrer en dialogue intime avec l'organisme, ce qui ouvre des perspectives passionnantes et nouvelles en agriculture et en médecine.

Les acides aminés font de la musique

L’explication physique et physiologique est extrêmement complexe. Je ne vais pas entrer dans des détails incompréhensibles, mais je vais essayer de schématiser la théorie de Sternheimer. On peut considérer qu’il y a une vingtaine d’acides aminés qui sont les véritables piliers de l’organisation du métabolisme. Chaque acide aminé émet une onde dont il est possible de calculer la fréquence. Cette onde est émise lorsque les acides aminés s’assemblent pour former des protéines. Or, il est possible de transposer les fréquences des ondes émises par les acides aminés, en notes de musique. Une protéine correspondra donc à une succession de notes de musique et parfois même à une véritable partition, qui variera selon la complexité de la protéine. Les recherches de Joël Sternheimer l’ont donc amené à créer un code universel de notes correspondant à l’un des 20 acides aminés.

Ça ressemble à quoi la musique des protéines ?

En conjuguant connaissances scientifiques et musicales, le Docteur Sternheimer, puis plus tard Rie Takahashi, microbiologiste à l’Université de Californie (UCLA), ont mis en musique l’écriture des protéines. La musique d’une protéine est une musique répétitive, un peu lancinante, faite de séquences musicales qui ont parfois des airs asiatiques, avec des voix parfois, parfois sans. Certaines partitions sont désagréables à entendre, d’autres plus mélodieuses, en tout cas elles ont souvent une structure un peu semblable. Pour ma part, j’en ai écouté, mais j’ai lu qu’il n’est pas conseillé d’écouter les protéodies trop longtemps, ni trop souvent, sans l’intervention ou la surveillance de quelqu’un spécialisé en la matière. A vos risques et périls donc ! Je vous laisse un lien qui vous permettra tout de même de vous faire une idée : http://education.expasy.org/bioinformatique/Atelier4.html

Une histoire de connexions dans notre organisme

C’est au niveau de l’oreille interne que les sons que nous écoutons deviennent des flux nerveux, des transmissions qui vont au cerveau. C’est de là que se situeraient les principales origines des ondes dirigées vers les ribosomes cellulaires où s’effectue la synthèse des protéines. La sensation éprouvée lors de l’écoute d’une musique de protéine est ainsi un processus de reconnaissance à l’échelle moléculaire, une partie de soi qui n’était jusqu’alors pas perçue comme telle. Cette technique offre des accès aux codes génétiques des protéines, pour ensuite développer les séquences sonores correspondantes, qui vont catalyser, stimuler, interagir ou éliminer les molécules ciblées. Pour Joël Sternheimer, c’est là que la protéodie peut constituer une forme de thérapie pour tous les êtres vivants.

Du rock ou du Bach pour les courges ?

Des expériences récentes ont démontré que la musique augmente la croissance des plantes de 25 % à 60%. Mais est-ce le cas pour tous les genres de musique ? Par exemple, en 1969, Dorothy Retallack, auteur du livre « The sound of Music and Plants » fit des essais avec différentes plantes comme du maïs, des pétunias et des courges. Elle sépara les plantes en deux groupes : le premier écouta de la musique classique et le second de la musique du type rock. Les plantes exposées au rock poussèrent rapidement au début, puis devinrent anormalement hautes, leur consommation d’eau augmenta, certains plants furent paralysés au bout de quinze jours, d’autres moururent. Les plantes exposées à la musique classique fleurirent et développèrent de longues et grosses racines.

La musique des protéines
c’est bon pour les plantes

Grâce aux différentes notes qui la composent, la protéodie va être capable de stimuler ou d’inhiber la synthèse d’une protéine. Ainsi, lorsque les plantes écoutent la bonne protéodie musicale, elles réagissent en accélérant leur synthèse et se mettent à produire la protéine spécifique à cette mélodie. Pour les plantes, le temps d’exposition quotidien à la protéodie a une grande importance sur son efficacité. Le temps idéal d’exposition est de 5 minutes par jour. Le volume sonore a également une influence sur l’efficacité d’une protéodie : plus le volume sonore est fort, plus la protéodie est efficace. Le tempo idéal est de 120 noires par minute car un tempo trop lent ou trop rapide peut être néfaste à la croissance d’une plante. En 1996, au Sénégal, près de Dakar, une petite exploitation avait testé les effets de la « musique » d’une protéine pouvant aider les plants à résister à la sécheresse. Les résultats ont été impressionnants : la production des plants de tomates exposés à la musique de cette protéine anti-sécheresse a été bien supérieure à celle des plants non exposés qui, pourtant, bénéficiaient d’arrosages plus nombreux. Outre les facteurs économiques favorables, la vitalité accrue des substances végétales peut avoir un impact positif sur tous les humains qui les consomment.

Mozart,  ça ne marche pas
qu’avec les vaches

Selon un article paru en 2007 dans le journal espagnol El Mundo, les vaches d’une ferme de Villanueva de Pardillo, en Espagne, produisent entre 30 et 35 litres de lait par jour, contre les 28 litres produits dans d’autres fermes. Selon le propriétaire, Hans-Pieter Sieber, c’est grâce aux concertos pour flûte et harpe de Mozart que ses 700 vaches de race Friesian écoutent au moment de la traite. Il révèle également que le lait a un goût plus sucré. Selon la théorie de la «musique des protéines» proposé par le Dr Sternheimer, ce phénomène peut bien s’expliquer. La prolactine est connue comme étant une protéine qui favorise le développement des glandes mammaires et la sécrétion du lait. C’est une hormone stimulante des glandes mammaires. Le Dr Sternheimer a donc traduit en mélodie la prolactine. Il y a dans le concerto de Mozart des séquences de protéodie correspondant à la prolactine. Mais la prolactine est, pour les êtres humains, une hormone de stress qui est produite sous contrainte de fatigue mentale ou physique afin d’en atténuer les effets. En stimulant la production de cette hormone, nous pouvons ainsi essayer de protéger nos corps du stress ou de la dépression. Par conséquent,  la mélodie qui stimule la synthèse de prolactine peut avoir des effets favorables pour guérir l’ulcère causés par le stress.

Dialoguer avec les virus et les tumeurs

Un virus est composé d'une molécule d'acide nucléique (ADN ou ARN) entourée d'une coque de protéines appelée la capside. Selon le même procédé, il est possible de définir une protéodie inhibitrice correspondant à la capside. Il est intéressant de savoir si l'action inhibitrice est capable d'enrayer la virulence de virus nocifs. Joël Sternheimer, pour sa part, soutient qu’il est possible de guérir d’une pathologie non pas en éliminant le virus, mais en dialoguant musicalement avec lui. L’expérience de Chardenoux en 1996, du côté de Lons-le Saulnier, a permis de prouver que la protéodie pouvait inhiber un virus de la tomate et soigner certains plans malades.
L’être humain peut aussi bénéficier d’une telle thérapie

Se pourrait-il donc que la musique des protéines puisse avoir une quelconque influence sur les êtres humains, comme sur les plantes ou les vaches ? Les Japonais ont été les premiers à franchir le pas d’exploiter ce processus dans une dimension thérapeutique. Des études datant de 2005 rapportent qu’il y a corrélation entre le goût des malades pour certains morceaux de musique et les molécules protidique leur correspondant. Le Docteur Sternheimer a, de son côté, supervisé les effets de la protéodie sur des patients atteints de diverses maladies. Les remarques faites par les patients après l’écoute d’une mélodie dont la protéine leur était bénéfique, étaient très intéressantes : « C’est curieux, cela me calme alors que j’ai l’impression sinon d’être toujours énervé » témoigne un patient de 50 ans à l’écoute de la myéline P2, qui est un stimulant nerveux. Un des patients de l’étude de Sternheimer, atteint d’un problème d’un taux d’hémoglobine trop bas, a vu son taux revenir à la normale après l’écoute de la musique de la protéine de l’hémoglobine alpha.

Une musique qui parle aux patients

Certains patients ont rapporté avoir eu l’impression que la musique leur disait « je suis bonne pour toi ». Nombreux sont les témoignages rapportant des cicatrisations accélérées, des disparitions de douleurs ou de rhumatismes, des problèmes de respiration ou de circulation réglés définitivement grâce à la musique des protéines. Suite à l’écoute de protéodies, des réversions de cellules tumorales vers la normale ont même été constatées par Joël Sternheimer. Mais le témoignage qui vous fera sûrement sourire est celui de cet homme qui a testé son alcoolémie : « J’ai eu envie d’expérimenter l’effet sur moi de l’alcool déshydrogénase : je me suis "saoulé la gueule" volontairement, puis j’ai fait un alcootest, qui était positif ; j’ai alors écouté la musique de l’ADH humaine. J’ai senti ma tête qui s’éclaircissait et, cinq minutes après, j’ai refait un alcootest: il avait baissé d’un cran, c’était redevenu O.K. ».
A méditer…

Laisser agir la musique

A un organisme désorienté, la musique peut donc indiquer une voie : « Voilà dans quel sens tu as intérêt à aller, voilà ce que tu n’as pas reconnu et qui est à l’origine de ce dont tu souffres ». L’humeur qu’elle induit correspond à la synthèse en soi de la protéine correspondante qui était déficiente. L’idée que le son puisse avoir un effet curatif sur l’homme est actuellement explorée par un certain nombre de scientifiques indépendants aux quatre coins du monde. Connaître l’effet du son sur les protéines offre aux professionnels de la santé un aperçu de ce que pourraient en être les avantages pour l’homme. Face aux enjeux auxquels notre civilisation se trouve confrontée, un changement de paradigme apparaît nécessaire et les protéodies illustrent de manière concrète un tel changement dans la manière dont nous concevons nos relations et dont nous les vivons. Relations avec l’autre, relations avec soi, relations avec nos cellules et molécules, relations avec la matière.

*Le Dr Sternheimer n'est pas  médecin, mais docteur en physique quantique

 

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