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Comment échapper aux traitements de synthèse ?

Article paru dans le journal nº 8

Les solutions alternatives à l’hormonothérapie ne sont pas nombreuses. Elles méritent d’être explorées car le recours à des hormones n’est jamais anodin. Voici quelques pistes permettant de pallier la défaillance de notre système hormonal.

choisir une autre voie que l’hormonothérapie est plus ou moins possible selon l’origine de la recommandation. Ainsi, les personnes transsexuelles doivent prendre les hormones bio-identiques pour acquérir les caractères sexuels du sexe opposé. Dans les traitements cancéreux, les enjeux sont tels que l’hormonothérapie devient un passage obligé. Mais en ce qui concerne les problèmes hormonaux liés à l’âge, avec notamment le passage pour les femmes de la ménopause et pour les hommes de l’andropause, il y a d’autres solutions beaucoup moins invasives.

La phytothérapie

De nombreuses plantes sont utilisées depuis très longtemps mais il est vrai que leurs protocoles opératoires manquent encore de rigueur. Par ailleurs, certaines de leurs vertus sont aujourd’hui remises en cause, notamment dans le traitement des symptômes de la ménopause.

Phytothérapie et ménopause

Pour celles qui ne souhaitaient pas absorber d’hormones de synthèse pour contrecarrer les symptômes gênant de la ménopause, la solution a été pendant quelques années de faire appel aux oestrogènes présents naturellement dans les plantes. Le soja semblait le plus adapté. Sa richesse en phyto-oestrogènes le mettait en première ligne et on lui attribuait même le fait de protéger de la survenue de cancer hormonodépendant. Le raisonnement était basé sur le fait que ces substances se fixent plus facilement sur les récepteurs aux oestrogènes que les hormones secrétées par la femme elle-même : ainsi, elles diminuent l’influence négative des œstrogènes sur les organes sensibles.

Mais deux essais de complémentation alimentaire par phyto-oestrogènes chez des personnes porteuses de cancer du sein freinèrent une première fois l’engouement pour le soja : plutôt que de protéger contre une récidive, les expériences montrèrent qu’elle la précipitait. Malgré le faible nombre de cas, il a été immédiatement convenu par la communauté médicale de ne plus jamais recommander le soja chez une femme porteuse de cancer hormonodépendant.

Plus récemment, une augmentation du risque de cancer du corps de l’utérus a été observée chez les femmes qui prenaient depuis au moins cinq ans des spécialités à base de soja pour des troubles de la ménopause.

Aujourd’hui, la responsabilité des phyto-oestrogènes semble pleinement établie. Aussi, toute alternative en phytothérapie est-elle à éviter pour les femmes à risques, c’est-à-dire celle ayant déjà eu personnellement ou dans leur famille proche un cancer hormonodépendant. Les phyto-œstrogènes présenteraient moins de risques pour les autres profils. D’autre part, selon une étude récemment parue dans le British Medical Journal, l’efficacité des différents extraits végétaux utilisés au cours de la ménopause (angélique chinoise, cimicifuga, gattilier, ginseng, houblon, huile d’onagre, igname sauvage, sauge, trèfle rouge) ne serait pas plus élevée que celle d’un placebo !

Toutefois, il reste quelques alternatives.

  • La bêta-alanine (Abufène), un acide aminé, montre une ...

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