Pour consulter le site sans publicités inscrivez-vous

Un diagnostic avant tout biologique

Article paru dans le journal nº 17

Il est essentiel de déterminer précisément la gravité immédiate et évolutive de l’atteinte hépatique. Mais comme le tableau clinique est souvent fruste, le diagnostic précis passe par un bilan sanguin qui comporte trois parties bien distinctes :

  • La première définit le type d’atteinte que subit le foie : inflammatoire et cytolytique (destruction des cellules du foie) évaluée grâce au taux des transaminases, cholostatique (diminution de la capacité d’épuration du foie et rétention des toxines) appréciée par le degré d’élévation des gamma-GT, des phosphatases alcalines… ou mixte.
  • La seconde concerne le retentissement sur la coagulation, notamment par la mesure du taux de prothrombine (TP).
  • La troisième identifie le virus responsable et la qualité de la réponse immunitaire par le dosage de certains antigènes et anticorps. Par exemple :
  • Au cours de l’hépatite A, la présence d’anticorps IgM n’est retrouvée que pendant la phase aiguë, tandis que l’apparition d’anticorps IgG en quantité suffisante signale une protection efficace contre toute nouvelle infection en cas de nouveau contact avec le virus A.
  • Au cours de l’hépatite B, le passage à la forme chronique active est objectivé par la persistance d’un taux significatif de l’antigène HBs, au-delà de six mois d’évolution, et par l’absence d’anticorps anti-HBc.

Au cours des hépatites visibles cliniquement, un certain nombre de signes sont à prendre en compte :

  • L’âge : les nouveau-nés sont particulièrement fragiles.
  • L’existence d’une autre maladie (infection par le VIH, syndrome métabolique, diabète), ou d’une malnutrition.
  • La gravité des signes cliniques (fièvre, vomissements, amaigrissement) et biologiques (élévation des transaminases, altération des constantes de la coagulation).
  • Le terrain, les femmes enceintes pouvant transmettre la maladie à leurs enfants.
  • Le sexe, la progression de l’hépatite C est ...

Cet article est réservé à nos abonnés. Vous êtes abonnés ? Connectez-vous

Pourquoi cet article est réservé aux abonnés ?

Depuis maintenant près de 30 ans, Alternative Santé promeut les bienfaits des médecines douces ou des approches complémentaires. Alors qu'elle sont attaquées de toute part avec la plus grande virulence, notre missions est plus que jamais essentielle pour défendre une autre vision de la santé.
C'est pourquoi nous avons besoin de vous pour nous soutenir dans nos actions d'information. En effet, si nous souhaitons garder notre indépendance éditoriale, seul votre soutien financier peut nous permettre de continuer notre mission :

  • celle de dénoncer les scandales et dérives inquiétantes dans le monde de la santé, de mettre en lumière les effets indésirables
  • celle de faire connaitre les solutions préventives et les remèdes naturels efficaces au plus grand nombre
  • celle de défendre le droit des malades, des usagers de santé et des médecins à choisir librement les meilleurs remèdes.

Comme vous le savez certainement, nous ne mettons aucune publicité dans notre journal et restons libres de toute pression. Nous souhaitons garder toute notre indépendance, mais cette liberté a un coût.

La meilleure façon de nous aider et de soutenir une presse indépendante est donc de vous abonner à notre journal !

Je m'abonne

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé