Pour consulter le site sans publicités inscrivez-vous

Les hépatites de A à Z

Article paru dans le journal nº 17

Au fil des ans, la liste des virus reconnus capables d’engendrer une hépatite ne cesse de s’allonger. Les virus identifiés actuellement sont les suivants : A, B, C, D, E. Mais il existe aussi des hépatites toxiques et auto-immunes.


Les hépatites virales

L’hépatite A

C’est de loin la plus fréquente des hépatites virales puisqu’elle représente 40 % des cas enregistrés. Elle passe inaperçue dans la majorité des cas car, à 50 ans, plus des trois quarts de la population sont spontanément immunisés. Cependant, environ 15 % des patients présentent un ou plusieurs signes de rechute au cours des deux années suivant le début de l’infection, souvent en raison d’un terrain préalablement fragile.

Elle est essentiellement due à l’ingestion d’un aliment (coquillages…) ou d’une eau contaminée par le virus et est contractée souvent lors de voyages exotiques.

Si la période d’incubation moyenne est de 28 jours, les premiers signes peuvent apparaître entre 2 et 6 semaines après la contamination. Dès lors, le sujet est contagieux pendant les dix jours suivants.

L’hépatite B

C’est, de toutes les hépatites, celle qui est potentiellement la plus grave car, si son tableau initial ne la distingue nullement des autres formes (elle n’est symptomatique que dans 30 % des cas), elle évolue dans 1 cas sur 10 vers la chronicité (on parle alors d’hépatite chronique active) dont les risques sont à plus ou moins long terme la cirrhose et le cancer.

Contagieuse quand elle est chronique, cette forme d’hépatite se transmet essentiellement par contamination biologique : rapports sexuels, utilisation commune de couverts mal lavés, de rasoirs, de brosses à dents, serviettes de toilette ; injections de drogue par voie intraveineuse ; tatouages et piercings ; transmissions d’une mère infectée à son enfant au moment de l’accouchement. Quand à la transmission par transfusion ou par piqûre accidentelle, elle est considérablement réduite.

L’hépatite B est beaucoup plus contagieuse que les hépatites A et C. Elle est toujours endémique en Asie, et notamment en Chine. En 2005, environ 2 milliards de personnes avaient été infectées.

En Europe, heureusement, seulement 2 % de la population présentent une infection chronique. Cela concerne essentiellement les utilisateurs de drogue et les personnes pratiquant le sexe sans précaution.

L’hépatite C

Le vocable de virus C recouvre une grande famille de virus. Leur mode de transmission se fait essentiellement par voie sanguine : transfusion avant 1992, injection intraveineuse de drogue (60 % des cas actuellement) ou inhalation (lorsque les « pailles » sont partagées entre plusieurs consommateurs), tatouages, piercings. La transmission par voie sexuelle ne représente pas 20 % des cas.

Les virus peuvent rester latents pendant plusieurs années, voire plusieurs décennies : les sujets porteurs ne développent aucun signe clinique ni biologique, mais peuvent transmettre la maladie autour d’eux.

Le passage à la chronicité est élevé lorsque ce type de virus se réveille : égal ou supérieur à 50 % des cas. Cependant, les formes fulminantes sont rarissimes.

Le diagnostic est souvent posé à l’occasion de manifestations autres qu’hépatiques comme une hyperthyroïdie, une ...

Cet article est réservé à nos abonnés. Vous êtes abonnés ? Connectez-vous

Pourquoi cet article est réservé aux abonnés ?

Depuis maintenant près de 30 ans, Alternative Santé promeut les bienfaits des médecines douces ou des approches complémentaires. Alors qu'elle sont attaquées de toute part avec la plus grande virulence, notre missions est plus que jamais essentielle pour défendre une autre vision de la santé.
C'est pourquoi nous avons besoin de vous pour nous soutenir dans nos actions d'information. En effet, si nous souhaitons garder notre indépendance éditoriale, seul votre soutien financier peut nous permettre de continuer notre mission :

  • celle de dénoncer les scandales et dérives inquiétantes dans le monde de la santé, de mettre en lumière les effets indésirables
  • celle de faire connaitre les solutions préventives et les remèdes naturels efficaces au plus grand nombre
  • celle de défendre le droit des malades, des usagers de santé et des médecins à choisir librement les meilleurs remèdes.

Comme vous le savez certainement, nous ne mettons aucune publicité dans notre journal et restons libres de toute pression. Nous souhaitons garder toute notre indépendance, mais cette liberté a un coût.

La meilleure façon de nous aider et de soutenir une presse indépendante est donc de vous abonner à notre journal !

Je m'abonne

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé