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HÉPATITES : est-ce si grave Docteur ?

Article paru dans le journal nº 17

Les formes d’hépatites sont nombreuses mais elles ne sont pas toutes graves. La grande majorité ne se traduit par aucun signe clinique et guérit sans intervention médicale. Quand ce n’est pas les cas, un diagnostic précis est essentiel pour engager un traitement faisant parfois appel à l’homéopathie et à la phytothérapie.

Hépatite : le mot vient du grec, « hêpar, hêpatos » (le foie) et de « ite » (suffixe qui signifie inflammation). Une hépatite est donc une maladie inflammatoire du foie. Hépatite est un mot qui fait peur car qui dit hépatite pense virus, un ennemi que la science ne maîtrise pas. Au fil des ans, la liste des virus reconnus capables d’engendrer une hépatite n’a cessé de s’allonger. Aujourd’hui pour les seules hépatites alphabétiques, la liste va de A à G.

De plus il faut y ajouter d’autres hépatites plus spécifiques ainsi que d’autres causes. Des hépatites toxiques et auto-immunes existent et leur fréquence et leur gravité ne sont pas moindres. Par ailleurs, depuis plus de deux décennies, les campagnes de communication des autorités sanitaires sont alarmistes, mettant en avant la gravité de la maladie, tandis que deux de ses modes de transmission – le sang et le sexe – participent aussi à cette image sulfureuse.

Cette présentation effrayante est sans doute exagérée. D’une part, il existe toute une série de mesures simples qui permettent de prévenir la plupart des formes d’hépatites. D’autre part, il faut savoir qu’environ 90 % des hépatites sont asymptomatiques, c’est-à-dire qu’elles ne sont pas détectées par la personne contaminée et que la guérison est spontanée en quelques semaines (6 à 8 en moyenne).

Elles ne sont diagnostiquées que bien des années plus tard, à l’occasion d’un bilan biologique occasionnel. Le plus souvent, c’est la présence d’anticorps qui révèle une ancienne contamination : l’hépatite est guérie et l’immunisation est suffisante pour éviter toute rechute en cas de nouveau contact avec le virus responsable. Reste que l’évolution varie considérablement d’une personne à l’autre, en fonction essentiellement du terrain et de la cause de l’hépatite. Ainsi, certaines formes sont graves d’emblée (hépatites fulminantes).

De plus, un pourcentage assez important évolue vers la chronicité. La persistance de l’inflammation et la ...

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