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Risque et diagnostic du cancer du sein

Article paru dans le journal nº 31

Comme pour beaucoup de ­maladies dont l’incidence n’a cessé ­d’augmenter ces dernières années, la liste des ­facteurs de risque du cancer du sein ne cesse de ­s’allonger. Parmi les facteurs ­officiellement reconnus, il y a évidemment une certaine prédisposition ­génétique, dont la plus fréquente est le syndrome seins/ovaires.

À lui seul, il représente plus de 5 % des cancers du sein et/ou de l’ovaire. Le plus souvent, il est en lien avec une altération de l’un des deux gènes BRCA1 et BRCA2, situés respectivement sur les ­chromosomes 17 et 13. La mutation génétique qui en est responsable se transmet sur le mode ­autosomique dominant. En d’autres termes, située sur un chromosome non sexuel (homme et femme peuvent être touchés), sa présence dans le génome suffit pour induire la maladie. Ce qui signifie que :

– lorsqu’elle est présente, la mutation concerne la moitié des cellules reproductrices (spermatozoïdes comme ovules) ;

– toute personne qui en est porteuse l’a reçue d’au moins l’un de ses parents. De plus, elle expose chaque membre de sa descendance directe au même risque.

Un risque très féminin

Chez la femme frappée par cette anomalie, le risque de développer un cancer dans chaque sein est ­multiplié au moins par trois par rapport aux femmes non porteuses. Autres ­facteurs de risque :

L’âge (les femmes entre 50 et 74 ans).

Certains antécédents personnels :

– développement anormal du tissu mammaire au niveau d’un canal ou d’un lobule (hyperplasie ­atypique) ;

– radiothérapie thoracique anticancéreuse à haute dose pendant l’enfance ou l’adolescence (pour la maladie de Hodgkin, le plus souvent).

Certains antécédents familiaux : cancer du sein dans un sexe comme dans l’autre et dans la lignée paternelle comme dans la lignée maternelle ; cancer de l’ovaire.

Un traitement par le diéthylstilbestrol (DES ou Distilbène), molécule commercialisée dans les années 1940 et retirée du marché en 1983, utilisée comme traitement préventif des fausses couches spontanées et des accouchements prématurés. Non seulement pour la femme qui y a été soumise, mais aussi et plus encore pour les filles qu’elle a eues à la suite de cette cure.

Savoir identifier les symptômes et agir

Les symptômes susceptibles d’alerter diffèrent des plus fréquents tels que fièvre, douleur et rougeur. Il est donc indispensable de ...

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